Économie
Depuis trois ans, le Service de contrôle des produits forestiers à l’exploitation (SCPFE) est confronté à une situation financière difficile. La cause : son budget est alimenté par le prélèvement de 1% de la valeur FOB (Free on board) des produits exportés, qui constitue sa principale source de financement
Ce sujet a été l'objet du débat du comité de gestion de cet organisme public, le 19 juin à Brazzaville, lors de sa troisième session. L’objectif était de formuler des mesures visant à assurer un financement adéquat du SCPFE et à améliorer ses performances.
En effet, l’augmentation de la transformation locale des bois, conformément aux orientations de la politique de gestion durable des forêts, induit une diminution du volume des grumes exportées, qui se traduit par la baisse des recettes de ce service. Selon le directeur de cabinet du ministre de ... Lire la suite
Ils sont nombreux les « opérateurs économiques » qui se volatilisent dans la nature après avoir encaissé des sommes d’argent du contribuable congolais pour la construction des infrastructures… À travers le pays, on trouve de nombreux chantiers abandonnés. Tel est le cas dans la sous-préfecture de Moungoundou-Sud, dans le département du Niari
Ici, plusieurs chantiers amorcés depuis 2006 à la faveur de la municipalisation accélérée restent inachevés malgré les acomptes perçus par les entrepreneurs — parfois des « fils du terroir » — chargés de les réaliser. Ainsi une dizaine de projets, s’ils étaient arrivés à terme, auraient positivement transformé l’image de la sous-préfecture de Moungoundou-Sud, qui manque d’infrastructures de base.
Des chantiers abandonnés ou des malfaçons
Parmi les ouvrages non achevés ou abandonnés, figure la ... Lire la suite
En comparaison avec la balance des paiements réalisée au titre de l’année 2009, celle de l’année 2010 s’est soldée par un excédent. Cette amélioration significative est redevable à la meilleure santé des transactions opérées tant à l’exportation qu’à l’importation par le pays
Cette avancée des balances commerciales a été relevée le 19 juin à Brazzaville, à l’issue d’une session du comité de la balance des paiements, consacrée exclusivement à l’adoption des balances 2009-2010. La session était dirigée par le directeur général de l’économie, Michel Niama. En effet, le travail réalisé par les experts en finance au cours de cette session de travail, consistait à faire la lecture exhaustive de l’ensemble des transactions, tant financières que commerciales effectuées par le Congo en importation et en exportation, au titre de ces deux ... Lire la suite
Pour parvenir à l’émergence, l’Afrique devrait renforcer son système de planification en investissant notamment dans le développement des infrastructures nécessaires pour la croissance du commerce intra-africain
Le sous-secrétaire général des Nations unies l’a affirmé en sa qualité de président du conseil d’administration de la 53e réunion de l’Institut africain du développement économique et de la planification (Idep), tenue le 19 juin à Brazzaville.
L’examen de la qualité des informations statistiques et le développement de la politique de communication nécessaire pour les négociations commerciales au niveau international, figurent également parmi les propositions faites par Carlos Lopez, en vue du développement de ce continent. « Nous travaillons pour l’intégration de l’Afrique. Il y a déjà dix pays qui ont des plans ... Lire la suite
D’après une étude réalisée par Matthew Hansen, enseignant à l’Université du Maryland, aux États-Unis d’Amérique, publiée en direct de Washington sur vidéo conférence assistée, le 18 juin, par la Banque mondiale, la forêt du Bassin du Bongo fait encore bon élève, avec un taux de déforestation encore faible à ce jour
Les résultats de l’étude effectuée sous le thème « Déforestation dans le Bassin du Congo : quel impact sur le développement de la région », montrent qu’en comparaison avec les forêts d’Amérique du Sud et d’Asie du Sud-Est, notamment le Brésil et l’Indonésie gravement menacées, la forêt du Bassin du Congo, maintient jusque-là en grande partie, son originalité.
Dans les détails, l’étude réalisée entre 2000 et 2012, note tout de même qu’une perte somme toute légère, a été enregistrée dans ce deuxième ... Lire la suite
Lancée la semaine dernière par la direction départementale de la Concurrence et de la répression des fraudes commerciales de Pointe-Noire, l’opération est appréciée de nombreux commerçants qui se conforment aux exigences de la loi
« L’opération permet de conseiller, orienter et éduquer les commerçants. À travers celle-ci, les brigades en charge de son exécution font connaître et appliquer aux commerçants l’ensemble des lois sur l’affichage obligatoire des prix, la transparence du marché et l’utilisation des sacs en plastique aux commerçants de Pointe-Noire. Grâce à ces conseils, les seront épargnés des différentes sanctions et éviteront plusieurs infractions d’ordre commercial », reconnaît Hamadi Ndiaye, un commerçant exerçant au marché Tié-Tié du troisième arrondissement.
Répondant à la presse sur l’intérêt de cette opération, ... Lire la suite
Dans le classement des villes où le coût de la vie est cher pour les expatriés se retrouvent les deux grandes villes du Congo. Selon l’enquête de l’organisation ECA International publiée le 10 juin, Brazzaville et Pointe-Noire se situent en effet respectivement à la douzième et la quinzième place
Surprenant ou presque, les grandes villes africaines au pas des capitales européennes ! Ainsi, Luanda et Juba prennent, avant les villes congolaises, leur place dans le top des dix villes où le coût de la vie est le plus élevé. Luanda, qui était en deuxième place l’année dernière, occupe cette année la troisième place mondiale après Oslo et Caracas, la toute première. Quant à Juba, la capitale du Soudan du Sud, ce jeune pays parmi les plus pauvres au monde, elle prend la neuvième place.
Ce qu’il y a de paradoxal dans cette enquête, c’est le fait que le coût ... Lire la suite
La formation a été initiée dans l'objectif de corriger les erreurs constatées dans le chef des gestionnaires des projets pour obtenir le financement, à travers deux logiciels via interne : ‘‘ Client connection’’ et ‘‘ Procys’’.
Le personnel ayant en charge la question de passation des marchés dans les organisations qui sont en projet avec la Banque mondiale (BM) ont renforcé leurs capacités sur le nouveau système de passation des marchés, le 17 juin, à la maison de France à Gombe. Initiée par la BM, cette remise à niveau devait donc permettre aux gestionnaires des projets de maîtriser les deux logiciels via Internet mis à leur disposition : Client connection et Procys.
«Ces deux logiciels sont les deux outils de travail dans la gestion de la passation des marchés. Ils nous permettent de mieux gérer les activités de cette passation qui est comme ... Lire la suite
Le gouvernement a estimé le taux de croissance économique en 2014 à 8,8% contre une projection de 9,5%.
La réunion restreinte de la Troïka stratégique qui met sur une même table chaque lundi le Premier ministre Matata Ponyo et les principaux intervenants du secteur économique et financier a de nouveau évalué la situation du cadre macroéconomique du pays. Il en ressort une nette stabilité caractérisée notamment par un taux d'inflation hebdomadaire fixé à 0,025% (+0,002). En cumul annuel, ce taux a atteint 0,674 % au niveau national alors que le taux d'inflation à fin d'année serait de 1,466 %, contre un objectif de 3,7%. Une appréciation respectivement de 0,2% et de 0,05% sur le marché indicatif et au parallèle du marché de change a été observée au 13 juin. Une semaine avant, ce taux oscillait autour de 923,12 dollars et 931,50 dollars. Quant aux réserves ... Lire la suite
Le Service national de reboisement (SNR) connaît des problèmes financiers, matériels et techniques. Les administrateurs de cet établissement public doivent trouver une solution pour sortir de cette crise
Le comité de gestion du SNR a tenu le 18 juin sa session budgétaire qui devrait découler sur des recommandations pour améliorer son fonctionnement.
« Comment sortir de ce cercle vicieux et quelle implication individuelle et collective pouvons-nous développer pour nous en sortir ? », s’est interrogé le président du comité de gestion, Jacques Kanwé. Il a souhaité que des mesures réalistes, audacieuses et pratiques soient adoptées. Celles-ci devraient permettre au SNR de mobiliser ses crédits sur la base d’une analyse objective des problèmes et obstacles actuels.
Les administrateurs devront également se prononcer sur les documents concernant le fonctionnement ... Lire la suite