Environnement
Plusieurs pays africains veulent à nouveau se livrer à la chasse à la baleine.
C’est ce qui ressort de la 69e réunion de la Commission baleinière internationale (CBI) à Lima, au Pérou. Les débats opposaient les pays qui souhaitent protéger davantage des animaux essentiels à l'équilibre de la vie sous-marine et ceux qui veulent rétablir la pêche commerciale à la baleine. Plusieurs pays africains ont appelé à nouveau la chasse à la baleine. La levée du moratoire a été déposée par la Guinée avec le soutien du Sénégal, de la Gambie, la Guinée-Bissau, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Congo-Brazzaville, pour pouvoir lutter « contre l'insécurité alimentaire ». Une proposition rejetée par les autres États membres de la CBI, qui compte 88 membres. Or aucun de ces pays africains n'aurait de tradition de chasse et de consommation de viande de baleine. ... Lire la suite
Trois diplomates accrédités à Brazzaville ont effectué, le 30 septembre, en compagnie de la ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, une descente au siège de la Commission Climat Bassin du Congo (CCBC) afin de renforcer les capacités techniques et financières de ladite institution puis de réaffirmer le soutien de leur pays aux initiatives écologiques.
La descente de l’ambassadeur des États-Unis, Eugene Young, l’ambassadeur de l'Angola, Vincente Mouanda, et l'ambassadeur du Maroc, Ahmmed Agargi, qui s'est inscrit dans la dynamique des efforts de coopération internationale en matière de préservation du climat, avait pour objectif de renforcer les partenariats entre les nations représentées et la CCBC. L'importance des États-Unis, du Maroc et de l'Angola au siège de la CCBC, ouvre la voie à une ... Lire la suite
A la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, le président de la République démocratique du Congo (RDC) a plaidé pour des investissements permettant de développer la connectivité en Afrique et a souligné le rôle de son pays dans la préservation des forêts tropicales.
« Le but de l’ONU n’est pas d’emmener l’humanité au paradis, mais de la protéger de l’enfer », a rappelé Félix Tshisekedi dans son discours, recourant à cette citation de Dag Hammarskjöld, ancien secrétaire général de l’ONU, afin de souligner l’importance cruciale du multilatéralisme pour répondre aux menaces communes, protéger notre planète et renforcer la société civile, ainsi que les droits humains. Il a loué les efforts de coopération promus par le Pacte pour l’avenir, adopté le 23 septembre par les Etats membres des Nations unies, autant que par le Pacte ... Lire la suite
A la suite du séminaire de formation et de renforcement des capacités des jeunes sur la crise climatique tenue à Brazzaville du 25 au 27 juillet dernier, l’association Perfect management and entrepreneurship center que dirige Grâce Périclès Mongo-Bouya vient de mettre à disposition des autorités congolaises “ La déclaration des jeunes” sur l’urgence climatique.
La déclaration dont le contenu épouse les actions définies dans le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) ainsi que l’Appel des scientifiques du monde sur l’urgence climatique a été adoptée lors dudit séminaire qui avait réuni les jeunes chrétiens, musulmans, ceux des universités et ceux de la société civile. Ce séminaire, placé sous le patronage du secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, Prince Michrist Kaba Mboko, a bénéficié de l’appui de la ... Lire la suite
L’Union européenne (UE) offre 5,4 millions d’euros aux six pays touchés par les inondations, parmi lesquels les pays de l’AES, l’Alliance des Etats du Sahel.
L’UE a décidé de venir au secours aux pays touchés par les inondations avec une enveloppe de 5,4 millions d’euros, dont 2 650 000 euros pour les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Mali, Niger et Burkina Faso). Six pays, au total, bénéficieront de 5,4 millions d’euros de l’UE pour atténuer les dégâts causés par les inondations ces trois derniers mois en Afrique, notamment au Sahel. Des milliers de personnes se sont retrouvées sans abris à la suite de cette catastrophe naturelle. Des centaines de maisons, des écoles et des établissements de santé publique ont été détruits, ainsi que des routes, des infrastructures et des zones agricoles.
De plus, l’absence d’eau potable et les ... Lire la suite
Le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf) a annoncé, le 24 septembre, à Brazzaville la comparution de trois présumés délinquants fauniques devant les tribunaux de grande instance de Pointe-Noire et de Sibiti dans le département de la Lékoumou.
Les audiences prévues pour ce 27 septembre portent sur les affaires liées à la délinquance faunique. A Pointe-Noire, l’affaire implique deux personnes appréhendées, le 3 août dernier, à Loandjili dans le 4e arrondissement de Pointe-Noire, en possession de deux pointes d’ivoire et des trophées d’éléphant, espèce animale intégralement protégée par la loi congolaise.
Les pointes d’ivoire saisies étaient emballées dans un sac. Selon une source proche du dossier, ces ivoires proviendraient des forêts du village Mabanda dans le district de Nyanga, département du Niari. Un éléphant ... Lire la suite
Le plan en faveur des populations autochtones (PPA) vivant dans les zones d’intervention du projet agroforesterie nord Congo (Panc) a été validé le 20 septembre à Brazzaville, à l’occasion d’un atelier des parties prenantes, ouvert par le directeur de cabinet du ministre de l'Economie forestière, Pierre Taty.
Destiné aux populations autochtones, ce plan a été adopté, sous réserve du rehaussement du budget de mise en œuvre du PPA, estimé à environ trois cents millions de francs CFA. Ce plan intégrateur prend en compte l’éducation, la santé, la sécurité alimentaire, la mise en œuvre de l’agriculture climato-intelligente ainsi que la préservation et la valorisation de leurs savoirs ancestraux.
Le PPA couvrira les zones d’interventions du Panc, notamment dans les localités des départements de la Sangha et Likouala. « Selon les données du quatrième ... Lire la suite
L’instance judiciaire de la ville d’Owando va juger, le 19 août, deux personnes interpellées pour détention d’écailles et griffes de pangolin géant, espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo.
Les deux trafiquants avaient été pris en flagrant délit de détention de deux grands sacs contenant une importante quantité d’écailles et griffes de pangolin géant, espèce animale intégralement protégée au monde.
A l’endroit des présumés délinquants fauniques, la justice désapprouverait, entre autres, la détention, circulation et tentative de commercialisation de deux grands sacs d'écailles et griffes de pangolin géant. Ces derniers risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.
En République du Congo, le pangolin fait partie des ... Lire la suite
A la faveur de la commémoration de la Journée mondiale de la couche d'ozone, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordinatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a lancé un appel le 16 septembre à Brazzaville pour la mise en œuvre de l’amendement de Kigali, qui suggère l’élimination des hydrofluorocarbures (HFC) et la mise en place d’une stratégie appropriée.
En 2024, la journée de la protection de la couche d'ozone est célébrée sur le thème « Protocole de Montréal : restaurer la couche d'ozone et réduire le changement climatique ». Il met en évidence et réitère l'impact positif du protocole de Montréal sur la reconstitution de la couche d'ozone et la réduction du changement climatique. En 2020, la République du Congo a ratifié l’amendement de Kigali. A propos, la ... Lire la suite
Le présumé délinquant de la faune a été présenté, le 4 septembre, à Sibiti au procureur de la République, près le tribunal de grande instance du département de la Lékoumou, pour détention et circulation des dents d’éléphant.
Le supposé délinquant a été placé à la maison d’arrêt en attendant l’ouverture prochaine de son procès. Agé de plus de trente ans, de nationalité congolaise, il a été interrogé sur la provenance des produits qu'il detenait. Il a même conduit les gendarmes et les agents des Eaux et Forêts sur le lieu où l’éléphant avait été abattu, plus précisément dans une forêt du village Satou, à plus de cent kilomètres de Sibiti. Sur place, une carcasse d’éléphant a été découverte.
Une source affirme que ce prétendu délinquant est poursuivi pour présomption d’abattage, détention et circulation des trophées ... Lire la suite