Environnement
Alors que la rentrée scolaire a commencé dans le monde, plus de 244 millions d’enfants et de jeunes âgés de 6 à 18 ans, dont 40% vivent en Afrique subsaharienne, ne vont toujours pas à l’école, a alerté l’ Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).
Les dernières données de l’Unesco rappellent de « profondes inégalités persistantes dans l’accès à l’éducation » dans le monde. Une situation que « personne ne peut accepter », a déclaré la directrice générale de l’Unesco. « L’éducation est un droit et nous devons tout faire pour nous assurer que ce droit est respecté pour chaque enfant », a affirmé Audrey Azoulay qui a, cependant, salué les « progrès » en la matière, ces deux dernières décennies. En 2000, plus de 400 millions d’enfants de 6 à 18 ans n’allaient pas à l’école. Ils sont ... Lire la suite
On peut définir la déforestation comme étant le processus qui consiste à dépouiller les terres forestières de leurs plantes et de leurs arbres en les arrachant et en les coupant. Les forêts ont des fonctions précieuses dans la nature et leur disparition est un très gros problème pour l'environnement et elle contribue également au changement climatique, car les arbres capturent le carbone quand ils poussent.
La déforestation causée par les activités humaines et les changements climatiques pose des défis majeurs au développement durable et ont des répercussions négatives sur la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes sur la planète. Nul n’ignore l’importance vitale des forêts pour le maintien de la vie sur Terre, ainsi que le rôle majeur qu’elles jouent dans la lutte contre les changements climatiques.
En effet la nature est indispensable à ... Lire la suite
La création de l’aire marine protégée de la Baie de Loango, la première du genre au Congo, a été entérinée au cours des réunions des commissions de classement des trois aires marines protégées (AMP) incluant également celle du site de Mvassa ainsi que l’extension de la partie marine du Parc national de Conkouati-Douli, dans les départements du Kouilou et de Pointe-Noire.
Les rencontres patronnées par le ministère de l’Economie forestière (MEF) ont réuni, du 29 au 31 août à la préfecture du Kouilou et dans la salle du centenaire de Pointe-Noire, toutes les parties prenantes concernées, à savoir les communautés riveraines, les associations de conservation de la biodiversité, le secteur privé, les cadres de l’administration centrale et déconcentrée des ministères concernés et les autorités politico-administratives. La création de ces AMP par la ... Lire la suite
L’épisode actuel du phénomène climatique « La Niña » notamment responsable de l'aggravation de la sécheresse dans la corne de l'Afrique devrait avoir une durée sans précédent pour ce siècle et persister au moins jusqu'à la fin de l'année, a indiqué l'ONU.
Il s'agirait pour ce siècle du premier épisode "La Niña" s'étendant sur trois hivers consécutifs dans l'hémisphère nord (ou trois Etés consécutifs dans l'hémisphère sud), selon le dernier Bulletin publié de l’Organisation météorologique (OMM. « Un épisode la Niña qui s’étend sur trois années consécutives est vraiment exceptionnel », écrit le secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas. Si cela venait à se confirmer, ce ne serait que la troisième fois depuis 1950 que ce phénomène est observé pendant trois hivers consécutifs, indique l'OMM. L'actuel épisode La Niña, qui s'est ... Lire la suite
Dans le but de contribuer à la protection de l’environnement, les membres du Lions club ont planté, le 3 septembre, 1150 plants d'Hévéa sur les sites de la forêt de la Patte d'Oie et du lycée Chaminade à Brazzaville.
L’activité dénommée « Opération reboisement » s’est inscrite dans l'axe environnemental du Lions club international. Elle a mobilisé, dans une ambiance amicale, une centaine de membres de ladite fondation. En effet, mille plants d'Hévéa ont été repiqués dans la forêt de la Patte d'Oie et 150 au lycée Chaminade.
Selon la présidente de la région 25 de Lions Club, Dr Sylvie Ekouya-Itoua, les membres du Lions club militent pour le bien de l'humanité. « Nous avons intérêt à reboiser afin de permettre aux générations futures d'avoir accès non seulement aux arbres, mais aussi aux bienfaits des plantes », lance -t-elle. Avant d'inviter la ... Lire la suite
Les gouvernements du monde entier s’efforcent de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de mettre au point des technologies innovantes pour capturer le carbone. Ils ignorent certainement que l’éléphant de forêt africain est remarquablement efficace pour stocker le carbone sans aucune aide technologique. En effet, les éléphants de forêt africains sont connus comme les « méga-jardiniers de la forêt », en raison de leur capacité à accroître les stocks de carbone et à disperser les nutriments vitaux.
En traversant les forêts tropicales denses d’Afrique centrale, l’éléphant de forêt crée un labyrinthe de corridors verts en broutant et en piétinant les petits arbres sur son passage. Mesurant trois mètres, l’éléphant de forêt sème la pagaille dans la végétation luxuriante de la forêt tropicale en arrachant l’écorce des jeunes ... Lire la suite
Selon un rapport du groupe international d’experts sur le climat (Giec), pour faire face au changement climatique, il faut que les humains changent leurs modes de vie au plus vite. D'après le document, il ne nous resterait que trois ans pour agir.
Un récent rapport du Giec n’est guère rassurant. Ce document étoffé et synthétisé en un résumé d’une bonne centaine de pages insiste notamment sur l’importance de changer nos modes de vie au plus vite, nos habitudes alimentaires par exemple, afin de faire face au changement climatique. Ces adaptations sont indispensables pour réduire l’émission considérable de gaz à effet de serre.
Le rapport préconise de consommer moins de viande, car l’élevage d’animaux serait responsable de 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et que la production de viande rouge représente 41 % des émissions en question, ... Lire la suite
Souvent facilitée par des collusions administratives, l’exploitation forestière illégale est une caractéristique de la criminalité transnationale, avec des répercussions sur la sécurité et l’environnement des pays concernés.
Chaque année, les pays africains perdent 17 milliards de dollars. La cause, l’exploitation illégale des forêts, dont la valeur économique est entre 30 et 150 milliards de dollars. On estime à 9 milliards de dollars le bénéfice net du seul commerce illégal du charbon de bois en Afrique, « à comparer aux 2,65 milliards de dollars d’héroïne et de cocaïne vendus dans la rue dans la région ». Par exemple, la part de l’Afrique dans les exploitations de bois de rose vers la Chine est passée de 40% en 2008 à 90% en 2018, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), préoccupée par l’exploitation forestière ... Lire la suite
Les gros titres des journaux se sont récemment tournés vers l’Inde, un pays frappé par des températures record, notamment le ville de Delhi, qui atteint 49,2 degrés Celsius. La capitale financière de l’Inde, Mumbai, s’est arrêtée alors qu’elle faisait face à de graves inondations.
Dans les pays du Sud, les températures n’arrêtent pas de monter et le risque d’inondation d’augmenter, en raison de l’allure dont se produit l’urbanisation et de la vitesse. Lors de la conférence des parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (Cnucc), ou COP, le sujet reçoit peu d’attention. Au cas où les choses ne changent pas, la quête mondiale de décarbonisation pourrait prendre un coup.
En effet, c’est dans le Sud que la majeure partie de l’urbanisation se produira au cours des trente prochaines années. Par exemple, l’Inde ... Lire la suite
La formation sur les critères d’identification des zones-clés tenue à Kinshasa a constitué le point de départ dudit processus qui permettra, à l’avenir, un travail respectueux des normes.
Plusieurs experts, scientifiques, chercheurs, représentants des peuples autochtones, etc., venus des différentes provinces de la République démocratique du Congo (RDC) ont participé, du 23 au 25 août, à Kinshasa à un atelier de formation sur les critères d’identification des zonés-clés de la biodiversité dans le pays. Cette formation, a expliqué le coordonnateur des aires protégées et chef de projet d’identification des zones-clés de la biodiversité au sein du Fonds mondial de la nature (WWF), Ménard Mbende, marque le début de ce processus d’identification des zones-clés de la biodiversité en RDC. « Il nous manquait cette formation. Et c’est à partir d’ici ... Lire la suite