Politique
Pour de nombreux observateurs, la séance des questions orales avec débats au gouvernement, le 25 avril dernier, avait toute l'allure d'un "duel" entre le député Pascal Tsaty Mabiala de l'Upads (opposition) et le ministre de la Justice, Aimé Emmanuel Yoka. Répondant à la question du parlementaire sur les motivations justifiant la révision de la Constitution à deux ans de la fin du mandat du président de la République, Aimé Emmanuel Yoka a indiqué que le point sur la révision de la Constitution n’a jamais été inscrit à l’ordre du jour des réunions du gouvernement
S’il y a des ministres qui ont ouvert le débat sur la révision de la Constitution, déclare le ministre Yoka, ils ont agi sans avoir reçu mandat du chef du gouvernement. Et de préciser que "la loi reconnaît l’initiative de la révision de la loi fondamentale concurremment au président ... Lire la suite
De nationalité tanzanienne, le nouveau commandant est âgé d’une cinquantaine d’années et remplace à ce poste le général James Mwakibolwa.
Après près d’une année passée à la tête de la Brigade spéciale d’intervention de la Monusco, le général James Mwakibolwa, le tout premier commandant de cette force onusienne, vient d’être remplacé à ce poste par un nouveau commandant. Il s’agit du général de brigade Abdoul Kimweri. Ce dernier a pris officiellement ses fonctions, le 25 avril, à Goma et à l’issue de sa rencontre avec le chef de bureau de la Monusco au Nord-Kivu, Ray Virgilio Torres, il n’a pas manqué d’égrener quelques lignes des actions qu’il compte entreprendre.
Très déterminé à réussir son mandat, le général Abdoul Kimweri a exprimé son engagement à protéger les populations civiles et à combattre sous toutes ses ... Lire la suite
L’on semble se diriger droit sur une répétition des événements qui ont favorisé la crise politique vécue après les élections de novembre 2011.
Chaque jour qui passe réduit les chances de la commission électorale nationale indépendante (Céni) d’organiser les élections municipales, urbaines et locales en février 2015. À huit mois de la date envisagée dans la feuille de route de l’organisme de gestion des élections en RDC, la situation semble avancer à pas de tortue. Ni le financement nécessaire aux différentes opérations prévues ni les lois attendues ne sont produits pour enclencher définitivement le train de ces élections historiques réclamées par la population.
Comme d’habitude, l’on attend la dernière minute pour répondre aux désidérata de la Céni, rendant la situation on ne peut plus stressante tant pour la maîtrise des lois intimement ... Lire la suite
Il s’est tenu du 24 au 25 avril, à Brazzaville, à l’attention des membres des commissions Économie et Finance de l’Assemblée nationale et du Sénat, un séminaire de formation à la gestion de programmation budgétaire et aux directives de gestion des finances publiques organisé sous le patronage de l’Union européenne
Les participants, réunis en un seul groupe, ont travaillé sur plusieurs thèmes, parmi lesquels le pouvoir budgétaire du Parlement dans le nouveau contexte de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) de 2001 (France) et de la loi organique relative au régime financier de l’État de 2012 (Congo), de l’examen parlementaire des projets de lois de finances.
Ils ont en outre abordé le contrôle exercé par le Parlement sur l’exécution budgétaire et les performances des politiques publiques. Le premier thème a permis de sensibiliser les ... Lire la suite
L’Assemblée nationale est déclarée non compétente pour sanctionner une institution comme la Céni.
La pétition réclamant le départ de l’abbé Malu-Malu de la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a été déposée le 24 avril au cabinet du président de l’Assemblée nationale.
Pour les leaders du regroupement de l’opposition initiateur de cette pétition, les Forces acquises au changement (FAC) ou la plate-forme « Sauvons le Congo », les cinquante mille signatures récoltées traduisaient la volonté du peuple congolais de voir un changement à la tête de la Céni.
Déjà, après avoir reçu la pétition, le cabinet du président de l’Assemblée nationale, par son directeur adjoint, Jean-Pierre Liyau, a reconnu la conformité à la Constitution de la démarche de cette frange de l’opposition congolaise. « La Constitution confère ... Lire la suite
À l’issue de la séance de travail qui a réuni le 24 avril à Brazzaville, le Parti congolais du travail (PCT) et l’Union pour la restauration du Congo (URC) - séance dominée par trois points parmi lesquels le Recensement administratif spécial (RAS) - le président de l'URC, Dominique Basseyila, a fait savoir que le RAS avait été un véritable succès dans la mesure où la parité instituée à Dolisie a été respectée
« Aujourd’hui, pour ceux qui ont participé à ce recensement depuis la collecte des données jusqu’à la validation, aucun parti politique, aucun dirigeant ne peut dénoncer ces résultats », a-t-il indiqué. « Dans le cadre de notre groupement politique, la Convention des partis républicains (CPR), c’est là une attitude irresponsable et c’est ce que nous venons de proclamer à nos partenaires du PCT », a-t-il ajouté.
Au cours de ... Lire la suite
Pour le porte-parole du gouvernement, « la cause de l'accident est la locomotive que l'on venait d'acheter qui s'est emballée » tandis que d’autres sources stigmatisent la surcharge de ce train marchandise qui comptait aussi à son bord des centaines de voyageurs irréguliers.
Combien de personnes ont succombé à la suite du déraillement d'un train de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) intervenu le 22 avril à Kamina au Katanga ? Il est difficile de donner des chiffres exacts, parce que les sources se contredisent. Il faudrait attendre les résultats des enquêtes diligentées sur les lieux du drame tant par l’Assemblée nationale que par le ministère de Transport. Il s’agit, pour les enquêteurs, de déterminer non seulement les causes et les circonstances précises de cet accident ferroviaire, mais aussi de dresser le bilan définitif tant ... Lire la suite
Les atteintes aux droits des défenseurs des droits de l’Homme, des journalistes et des opposants politiques auront été les plus flagrantes.
Les nombreux cas de violations de droits de l’Homme quotidiennement enregistrés sur le territoire national attestent, si besoin en est, de l’ampleur que prend le phénomène encore loin d’être éradiqué définitivement. Le dernier rapport du mois de mars de la division des droits de l’Homme de la Monusco est révélateur sur la pertinence du fléau. En effet, 189 cas de violations des droits de l’Homme ont été enregistrés en cette période, précise le rapport rendu public le mercredi dernier au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco. Les atteintes au droit à l’intégrité physique, au droit à la liberté et à la sécurité de la personne, au droit à la propriété et à la vie comptent parmi les ... Lire la suite
La chambre haute du Parlement a examiné et adopté au cours de sa séance plénière du 23 avril quatre projets de lois autorisant la ratification de certains accords et traités entre la République du Congo et certains de ses partenaires étrangers
Au nombre de ceux-ci l’accord-cadre de coopération entre le gouvernement de la République du Congo et la République fédérale et démocratique d’Éthiopie signé à Brazzaville et établissant entre les deux États un cadre juridique de coopération bilatérale. Dans cet accord, il est notifié que les parties s’engagent à développer leur coopération dans les domaines de la politique, de l’économie, du commerce et de l’investissement, de l’agriculture, des sciences et de la technologie, de la culture, de l’éducation, de la santé, des médias, du cinéma, du sport ainsi que d’autres domaines d’intérêt ... Lire la suite
Le président du groupe parlementaire du Parti congolais du travail (PCT) et alliés, Alain Moka, a annoncé, le 23 avril à Brazzaville, la tenue les 2 et 3 mai des journées parlementaires sur l’enseignement initiées par les députés de la majorité présidentielle
Ces journées auront pour mission principale de faire l’évaluation des deux années (2013 et 2014) consacrées à l’enseignement par les pouvoirs publics. L’État, a dit Alain Moka, a consenti des sommes énormes à l’enseignement ces deux dernières années. Les résultats sur le terrain, a-t-il ajouté, sont moins bons. « Tout récemment, le conseil œcuménique a fait une déclaration sur le délabrement du système éducatif congolais dans laquelle il interpellait les pouvoirs publics et particulièrement les députés en raison de leur proximité avec les populations, d’une part, et d’autre part par ... Lire la suite