Société civile : les responsables des ONG appréhendent les concepts monitoring et plaidoyer

Samedi 23 Novembre 2019 - 16:15

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Une dizaine de délégués de la société civile congolaise a participé, la semaine dernière à Brazzaville, à un atelier sur le monitoring et le plaidoyer au niveau local ainsi que national, organisé par l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH).

La formation avait pour objectif de recycler les représentants des organisations de la société civile quant à documenter les faits flagrants de violations des droits de l’homme et à faire pression sur les autorités nationales pour l’adoption de certains textes de lois ou l’amélioration des conditions de vie de la population autochtone. «Dans ce projet, il y a des organisations qui ont bénéficié des petites subventions pour sensibiliser des autochtones dans les départements de la Likouala, la Cuvette ouest, la Lékoumou ainsi que la Sangha. Ces organisations avaient exprimé le besoin d’être renforcées en monitoring et plaidoyer parce qu’elles rencontrent des difficultés au sein de leur structure », a indiqué Monica Ngaloula, chargée de programme juridique à l’OCDH.

Actuellement, Brazzaville dispose d’un cadre légal bien approprié pour lutter contre les cas de violation des droits de l’homme dont les organisations de la société civile se servent mais les actions de plaidoyer sont encore moins intensives, a-t-elle fait savoir. « Nous travaillons en collaboration avec les pouvoirs publics. Qu’à cela ne tienne, il y a toujours des petites difficultés mais surmontables, du genre lenteur dans l’exécution et parfois obstruction d’accès à certaines sources », a dit André Mpemba Mouetoumissa, président de l’Association pour la vulgarisation du droit au cœur de la société.   «De telles initiatives devraient être répétitives car elles nous aident à mieux tenir nos organisations et à mieux formuler le plaidoyer », a estimé Ciani Quevai Yoka, président de l’association Les amis des enfants.   Signalons que cette formation est financée par l’Union européenne en partenariat avec l’ONG française Agir ensemble pour les droits de l’homme.

Fortuné Ibara

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