Kasaï Occidental : ralentissement de la construction de la centrale hydroélectrique de Katende

Lundi 5 Mai 2014 - 17:38

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’entreprise indienne Angelik pointe du doigt la SNCC (Société national de chemin de fer) qui multiplie des grèves, entraînant ainsi la lenteur dans le transport des matériaux de construction de l’ouvrage.

Chargée de la construction du barrage hydroélectrique de Katende, dans le Kasaï Occidental, l’entreprise indienne Angelik a présenté sa plainte, le 3 mai, auprès du gouverneur de province, Alex Katende, afin qu’il intervienne auprès de la SNCC pour une évacuation rapide des matériaux de construction, rapporte radiookapi.net. Ce qui lui permettrait de finir les travaux dans le respect de l’échéance.

Accompagné d’une importante délégation constituée des ministres et députés provinciaux, le gouverneur du Kasaï Occidental est descendu dans le chantier de construction pour se rendre compte de l’évolution des travaux qui doivent s’achever en 2016 afin de rendre fonctionnelle la centrale. Ce site est situé à plus de dix kilomètres de la mission catholique Bunkonde dans le territoire de Dibaya. Sur place et grâce aux explications de l’équipe technique du constructeur, la délégation venue de Kananga a pu se rendre compte de l’évolution des travaux de construction des guest-houses dans le camp des travailleurs. Aussi les ingénieurs s’attellent-ils aux travaux de construction du canal d’amenée (long de 500 mètres et large de 37 mètres) déjà réalisés à 37%. Ce canal permettra d’amener de l’eau vers la centrale grâce à une pente légère. Sa surface sera recouverte d’un béton où seront posées les machines.

Cependant, l’entreprise indienne déplore la lenteur dans la signature des documents pour le décaissement rapide des fonds. Elle prévoit que la première ampoule s’allume à Kananga en 2016. Selon les informations fournies par radiiookapi.net, la construction de la centrale hydroélectrique de Katende va coûter 280 millions de dollars américains, dont 112 millions proviennent des ressources propres du gouvernement congolais et le reste, soit 168 millions, du gouvernement indien.

Gypsie Oïssa Tambwe