Covid-19 : des journalistes sensibilisés au rôle des médias en période de vaccination

Vendredi 26 Mars 2021 - 12:05

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Dans le cadre du lancement officiel de la campagne de vaccination contre le coronavirus (Covid-19) à partir du 25 mars, le comité technique national de riposte à cette pandémie a échangé avec les journalistes sur le rôle qu'ils doivent jouer pendant cette opération.

L’objectif visé par ces échanges est de permettre aux professionnels des médias publics et privés d’être outillés dans le cadre de la couverture médiatique de la campagne de vaccination , afin d’informer, d’une part, la population avec les messages clés pour éviter la rumeur, et d'autre part  lutter contre la désinformation souvent servie par les médias sociaux. 

Les thèmes retenus ont porté essentiellement sur des effets que pourrait produire le vaccin sur les individus. « Le vaccin est un produit de santé . Et comme tous les produits médicaux, il y a toujours des effets secondaires », a indiqué le Dr Jean Claude Emeka, président de la Commission prévention, contrôle des infections, mobilisation sociale et communication sur les risques.

Selon l'orateur, les Congolais doivent être préparés à ne pas paniquer. Il faudrait amener au moins 95% de la population à accepter la vaccination en leur donnant de bonnes informations, a-t-il insisté. 

En ce qui concerne la  campagne de vaccination , il a fait comprendre que l’objectif visé est de réduire la morbi-mortalité, c'est-à-dire ,  vacciner  100%  les cibles ci-après:  cible 1 :3% de la population, soit 62.440 des personnels des administrations exerçant aux portes d’entrée et aux frontières du pays ; cible 2 : 17% de la cible, soit 353.828 personnes, notamment les  élèves de plus de 15 ans ;  cible 3 : 1.665.070 personnes représentant 80% de toute la population, ne faisant pas partie des cibles  répertoriées.

Ainsi, il a rappelé qu’au jour d’aujourd’hui, près de dix milles cas ont été enregistrés, dont 136 décès attribués au retard de la prise en charge. Le Congo n’a pas suffisamment de doses, a-t-il indiqué. Il faudra commencer par les personnes les plus exposées aux risques, à l’exemple des personnels de santé,  de la force publique, de l' enseignement, ainsi que les personnes fragiles, a-t-il conclu. 

Guillaume Ondze

Légendes et crédits photo : 

Docteur Jean Claude Emeka, président de la Commission prévention, contrôle des infections, mobilisation sociale et communication sur les risques

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