Port autonome de Brazzaville : NECOTRANS s'engage dans la modernisation

Le directeur général du PABPS, Martin Blaise Boyamba, a signé le 17 mai à Brazzaville, la convention qui scelle le partenariat public-privé, avec le président directeur général, Gregory Querel. La cérémonie officielle s’est déroulée en présence des membres du groupe NECOTRANS sous le patronage du ministre d’État, ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Rodolphe Adada.

Conformément aux clauses contractuelles, NECOTRANS a remis au gouvernement du Congo un chèque de 2 milliards, en guise du versement de la première tranche d’un droit d’entrée. Rodolphe Adada qui l’a reçu l'a transmis au comptable de l’État congolais, le directeur général du Trésor. Le temps écoulé a permis de préciser les conditions d’un partenariat public-privé entre le PABPS et le groupe NECOTRANS pour certaines activités réalisées au port de Brazzaville. Ce sont des métiers réalisés par le groupe dans la plupart des pays africains employant plus de 4000 personnes dans 42 pays.

Le groupe est présent au Congo, notamment à Pointe Noire dans les activités traditionnelles de manutentions portuaires mais également de logistique pétrolière et de commission de transport. « Nous sommes aujourd’hui un des principaux acteurs de l’activité logistique au Congo », a signifié Grégory Quérel. Ainsi, à la fin des travaux prévus en 2015, le port de Brazzaville devrait être totalement réhabilité, modernisé avec des quais, des terre-pleins et des voiries refaits et agrandis, des équipements de levage et de pesage de pointe.

Le projet qui s’inscrit dans la ligne droite du Plan national de développement (PND) 2012-2016, qui a comme finalité : l’industrialisation, la modernisation du Congo et la diversification de son économie. Dans ce processus, la construction, le développement et l’exploitation des infrastructures de transport, notamment les ports constituent un des axes stratégiques en raison de leur caractère vital pour restaurer la vocation de pays de transit du Congo.

… Améliorer la qualité des services

Cependant, au-delà de la modernisation des infrastructures et équipements, il est apparu impérieux au gouvernement, notamment au ministère des Transports et aux gestionnaires du port d’améliorer la qualité des services en s’attachant l’assistance des professionnels qualifiés. Dans la recherche des partenaires sérieux, le gouvernement a accepté l’offre de la société NECOTRANS pour assurer l’acconage et la manutention au port de Brazzaville.

Le ministre d’État, Rodolphe Adada, avait mis en place en novembre 2013, une commission chargée de conduire le processus de mise en concession. Celle-ci était conduite par le ministre délégué chargé des Voies navigables et de l’économie fluviale, Gilbert Mokoki.

Petit rappel, sur cette concession, les négociations entre la commission et la société NECOTRANS ont pris fin le 30 avril dernier. À cet effet, les parties ont convenu d'un accord portant sur : le périmètre de la concession ; le domaine de la concession ; la durée fixée à 15 ans après une période transitoire n’excédant pas 30 mois (compte tenu du temps de réalisation des travaux et l’acquisition des équipements) ; les modalités de calcul et de paiement des redevances ; le droit d’entrée fixé à 2 milliards FCFA.

Tout compte fait, les deux parties ont adopté le projet qui a été paraphé entre les deux chefs de délégation, le ministre Gilbert Mokoki pour la commission et Pierre André Wiltzer (ancien ministre de la Coopération au Pavillon Royal) pour NECOTRANS. Les préalables établis par l’approbation du projet par le conseil d’administration du PABPS, la voie est ouverte pour la signature de la convention de mise en concession de l’acconage et de manutention au port autonome de Brazzaville.

« Il s’agit de faire renaître le couloir logistique reliant le nord du pays et au-delà au port maritime de Pointe-Noire ; avec le port de Brazzaville en lieu d’interconnexion et en plateforme multimodale reliant le chemin de fer, le fleuve et bientôt la route », a souligné Gregory Querel. Il a rassuré que son groupe sera pour le Congo un partenaire solide et fiable, décidé à accompagner les ambitions des autorités congolaises en matière de développement économique et social, en favorisant les infrastructures sur le transport maritime et fluvial.

« Le port de Brazzaville n’est pas un port ordinaire. Il est nécessairement soumis à des contraintes naturelles, tenant compte de la navigabilité du fleuve, qui tienne à la sécurité. Il fallait donc concevoir un projet sur mesure pour répondre à ces contraintes particulières. Vous pouvez compter sur nous pour mettre à la disposition de ce partenariat notre compétence et volonté de réussir », a conclu le PDG de NECOTRANS.