Point de vue. Gloria Imelda Lossele : « Le mot féministe suscite de nombreuses réactions de rejet, de crainte et d’incompréhension »Samedi 26 Octobre 2024 - 17:56 Reconnue pour son professionnalisme et son approche perspicace dans le traitement de l’information, Gloria Imelda Lossele incarne un modèle de leadership qui met en lumière la compétence féminine dans les médias. Journaliste et secrétaire générale de l’Union des femmes des médias du Congo (Ufemco), elle conjugue dynamisme, ponctualité et ouverture d’esprit pour encourager ceux qui l’entourent à se surpasser. Passionnée par l’équité et la parité, elle nous dévoile sa vision du féminisme.
De nos jours, Il n’y a pas une, mais plusieurs façons d’être féministe. Ce concept est devenu un produit marketing souvent perçu comme dérangeant. Ses déclinaisons s’étalent sous différents angles, à savoir féminisme intersectionnel, écoféminisme, féminisme égalitaire, féminisme de la différence, féminisme radical, transféminisme…. « Je ne suis pas féministe, mais je suis pour l’égalité » Être féministe, c’est un geste, une parole, un engagement à l’égard des femmes, y compris envers moi-même. Être féministe, c’est reconnaître et travailler pour que les femmes puissent vivre en sécurité, en égalité et dans la dignité, partout sur la planète. Le féminisme, c’est une valeur profonde, celle qui doit donner un sens à nos actions et à nos engagements. Et ce n’est pas que l’apanage des femmes. Les hommes ont autant de responsabilités face aux enjeux d’égalité et de dignité des femmes. Aussi le féminisme est-il d’abord se faire confiance, croire que nous pouvons, nous savons, nous les femmes sommes compétentes, ni plus ni moins, mais au moins autant que les hommes. Durly Emilia Gankama Légendes et crédits photo :Gloria Imelda Lossele/Adiac Notification:Non |