Climat : le Congo actualise ses outils pour une transparence renforcée

Jeudi 24 Octobre 2024 - 16:44

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La ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a lancé le 22 octobre à Brazzaville les travaux de rédaction des rapports biennaux et de mise à jour du Cadre de transparence renforcé de l’action climatique au Congo.

L’objectif principal est de définir les options stratégiques pour préparer les rapports afin de s’assurer qu’ils répondent aux exigences internationales tout en tenant compte des spécificités du Congo. La rédaction de ces rapports actualisés permettra au pays de communiquer au niveau international sur le rapport biennal de transparence de l’action climatique, y compris les progrès dans la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN) sur sa stratégie de développement à long terme à faible émission de carbone et résiliente aux changements climatiques ainsi que sur la production, au plus tard la fin du mois de février 2025, des contributions déterminées au niveau national (CDN 3.0). « L'année 2024 constitue un moment charnière pour la mise en œuvre du Cadre de transparence renforcé (ETF) au titre de l'Accord de Paris, puisque les parties devront soumettre leurs premiers rapports biennaux de transparence (BTR) et Rapports d'inventaire nationaux, au plus tard le 31 décembre 2024 », a indiqué Felix Koubouana, coordonnateur du projet TCN, BTR et BUR1.

En effet, dans le cadre de l’Accord de Paris, la transparence est la mesure fiable, la reddition de comptes et l’examen par des experts des progrès accomplis et des données climatiques recueillies par le Congo permettent d’atteindre les objectifs et engagements climatiques nationaux. Le Congo, membre de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, est tenu à fournir périodiquement ses rapports sur ses émissions de gaz à effet de serre et les mesures prises pour les atténuer.

Ainsi donc, la production du Rapport biennal actualisé (BUR) et le rapport biennal sur la transparence (BTR) permet de suivre les progrès réalisés par le pays et facilite également l’évaluation et la transparence des actions entreprises. Ainsi, ils renforcent la crédibilité de notre engagement à atteindre les objectifs de l'Accord de Paris.  Les données actualisées du BUR et du BTR sont également essentielles pour débloquer les financements destinés à la lutte contre le changement climatique et fournissent aux bailleurs de fonds des informations claires et fiables sur le travail qui a déjà été accompli et sur l’appui qui est encore nécessaire. «Ces rapports sont essentiels dans le cadre de la mise en œuvre des engagements internationaux de notre pays sur le climat marquent une étape cruciale dans notre cheminement vers un développement durable et résilient », a commenté la ministre Arlette Soudan-Nonault.  

La ministre de l'Environnement a aussi rappelé que le défi climatique est immense, mais il est également une opportunité de transformation. « Notre pays, avec ses vastes forêts tropicales, ses richesses naturelles et sa biodiversité unique, a un rôle central à jouer dans la lutte contre les changements climatiques. Le Bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète, est une ressource d’importance mondiale dans la régulation du climat. Ainsi, la gestion durable de ces ressources n’est pas seulement une priorité nationale, mais une responsabilité planétaire », a-t-elle ajouté.

Fortuné Ibara

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