Vie des partis : des partis de l’opposition exigent la tenue immédiate d’un dialogue inclusif

Vendredi 27 Février 2015 - 12:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

À l’occasion de la rencontre citoyenne, tenue le 26 février à Brazzaville, le collectif des partis de l’opposition congolaise, signataires de la déclaration du 17 août 2012, a appelé le chef de l’État à convoquer dans l’urgence le dialogue national inclusif qui,  selon ces partis, constitue un salut pour le pays.

Dans  son mot préliminaire,   ce collectif souligne que le moment est plus que venu  pour le chef de l’Etat de revenir à la raison, à la lucidité  et à la responsabilité.  C’est maintenant qu’il faut convoquer le dialogue  national inclusif et qu’il faut élaborer un calendrier rigoureux des différentes opérations pré-électorales et électorales, souligne la déclaration. Il a également appelé à la tenue d’une élection libre, démocratique et transparente.

Parmi les mesures que doit prendre le pouvoir figurent la résolution de « l’épineuse » question de la maîtrise du corps électoral, la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante, l’élaboration d’une nouvelle loi électorale,  l’établissement  d’un chronogramme des opérations pré-électorales, électorales et post-électorales liées à l’élection présidentielle de 2016,  etc.

 Pour ces partis, l’alternance démocratique en 2016 suppose que dès maintenant, les conditions permissives  justes  et transparentes  soient remplies. Le Congo, poursuit  la déclaration, pour avoir signé des chartes et des conventions internationales et ou continentales promouvant les valeurs démocratiques, a souscrit au respect du principe de l’alternance démocratique. 

À propos du dialogue souhaité, l'opposition  milite pour un comité préparatoire au sein duquel  devraient figurer les acteurs politiques, de la société civile, les individualités, des Congolais de la diaspora en vue de débattre non pas de la constitution mais des règles de bonne gouvernance ainsi que d’autres questions de fond concernant le pays.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba