Actualité des départementsSamedi 2 Mai 2015 - 12:02 Pool * Zone militaire de défense n°8 : le nouveau commandant installé dans ses fonctions Le chef d’état-major général des Forces armées congolaises (FAC), le général de division Guy Blanchard Okoï, a procédé le 28 avril à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, du colonel Simon Bernard Fouekelet. Il remplace à ce poste le colonel Alain Brice Koubemba, appelé à faire valoir ses droits à la retraite. Le colonel Fouekelet a ainsi pris l’engagement d’accomplir sa mission en se donnant corps et âme pour protéger les biens et les personnes de sa zone de commandement. Il s’est également engagé à assurer la sécurité aux frontières et à garantir la réalisation du concept armée-nation, avant de remercier le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, pour cette marque de confiance en sa personne ainsi que le haut commandement militaire pour sa contribution. Né le 19 février 1959 à Brazzaville et marié père de six enfants, le colonel Fouekelet a fait des études d’infanterie à l’École militaire supérieure interarmées d’Odessa, en ex-Union soviétique et à l’école de guerre à l’université de la défense nationale de Chine. Il a aussi occupé plusieurs fonctions. Entre autres, celles de commandant du 9e contingent congolais à la Fomuc à Bangui, en République centrafricaine, de chef d’état-major de la force multinationale de la CÉMAC à Bangui. Au plan national, il a été commandant de la 23e région militaire de défense de la zone militaire de défense N°2, à Nkayi (Bouenza). Le colonel Simon Bernard Fouekelet est chevalier dans l’ordre du mérite congolais, centrafricain, tchadien et officier dans l’ordre de la reconnaissance communautaire de la CÉMAC. * Profanation d’une chapelle catholique et d’une école primaire à Kindamba Les adeptes de la secte Ngunga de Kindamba ont profané le 12 avril dernier la chapelle catholique Saint-Joseph et l’école Jean Ngangui de Mpassa, située à 16 km du chef-lieu du district. Invités par le chef du village, Édouard Nsemio Nkounkou, dans le but d’assainir mystiquement sa localité pour les maux qui minent la jeunesse, notamment les mauvais rendements scolaires, l’envoûtement par des sorciers, un illuminé de la secte Ngunga et ses adeptes ont profané auparavant une chapelle en coupant toute la nuit plusieurs arbres servant de paravent à cette église avec une scie à moteur. Ces adeptes ont, de même, détruit le bureau du directeur de l’école primaire avant de passer également à l’abattage des arbres fruitiers qui, selon l’illuminé, seraient des aéroports mystiques des sorciers. L’inspection de l’enseignement primaire de Kindamba compte porter plainte au tribunal de grande instance de Kindamba pour profanation de l’école et destruction du patrimoine scolaire. En rappel, l’école primaire de cette localité n’a qu’un enseignant pour tout le cycle complet et les jeunes préfèrent exercer chaque jour les travaux champêtres dans la forêt de Bangou. Niari Un système communautaire de santé mis en place La direction générale de la population a organisé récemment à Dolisie, en partenariat avec l’Unicef, un atelier de formation pour la mise en place et le renforcement du système communautaire de santé dans le département du Niari. Le système mis en place vise l’amélioration de l’accès de la population aux services de santé, particulièrement pour les femmes et les enfants ; la promotion des comportements favorables à la santé ainsi que la participation des communautés à la prise en charge des problèmes de santé. Au cours de cette formation, les participants venus de plusieurs obédiences ont planché sur plusieurs sessions à savoir : le rôle des différents acteurs dans la mise en œuvre du paquet de services essentiels ; le suivi à la base communautaire de l’accès au paquet de services à haut impact ; l’organisation des activités à base communautaire par la communauté. À cet effet, le directeur départemental de la santé du Niari, Joseph Moutou, a signifié que cet atelier est une formation sur le suivi de la mise en œuvre du paquet de services à haut impact. Il inclut la prévention de la transmission mère-enfant au niveau communautaire et contribue à l’amélioration des prestations de la santé communautaire, en apportant aux participants des outils de travail nécessaires. Pour sa part, le chef de programme de lutte contre le VIH/Sida à l’Unicef et facilitateur des travaux de cet atelier, Martin Inana, a affirmé que ces secteurs multisectoriels des acteurs de santé contribuent significativement à l’amélioration de couvertures vaccinales, des consultations prénatales et autres. Il a promis qu’ils seront des véhicules importants pour informer et éveiller la conscience des populations pour les questions de santé et générer la demande de services en vue d’accroître l’utilisation des services de santé. Le chef de service des actions sanitaires à la direction départementale du Niari, Paul Milandou, a, quant à lui, rappelé que les organisateurs de cet atelier souhaitaient que le système de santé soit lié au système communautaire. Cela, avec des relais communautaires constitués de personnes de bonne moralité dans les villes, les villages pour en être l’œil de la population sur les questions de santé. Agence congolaise d'information |