Vie des partis : le collectif des partis de l’opposition congolaise réitère son appel à la tenue d’un dialogue national inclusif

Lundi 18 Mai 2015 - 17:12

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Le collectif des partis de l’opposition congolaise signataire de la déclaration du 17 Août sur les élections législatives de 2012, a une fois de plus appelé le pouvoir à la convocation  dans les délais raisonnables d’un dialogue national inclusif sur la gouvernance électorale pour une alternance démocratique apaisée en 2016, ceci en  tenant compte des délais constitutionnels impartis avant la prochaine élection présidentielle.

Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le 16 mai à Brazzaville, celui-ci a  invité le chef de l’Etat à mesurer la portée de cet impératif catégorique pour en faire la priorité de cette année 2015,  tout en rappelant qu’il ne sera jamais question de « pouvoir ou de guerre » ainsi que le démontrent tous ceux qui, d’un côté, parlent de paix, et de l’autre préparent la guerre.

 Aujourd’hui, a rappelé le collectif, les contraintes de temps obligent le Congo à aller à l’essentiel pour préparer, suivant les délais constitutionnels, l’élection présidentielle de 2016. Or, a  poursuivi  ce collectif, la tenue d’une élection présidentielle démocratique, transparente et apaisée requiert un certain nombre de conditions d’organisation qui ne sont pas encore,    selon ce  même collectif, réunies malgré les dialogues organisés à Brazzaville en avril 2009, à Ewo en novembre 2011 et à Dolisie en mars 2013.

Pour l’opposition congolaise, c’est  donc l’état des lieux globalement négatif de la gestion du pays et la nécessité d’un changement démocratique de gouvernance qui constituent aujourd’hui la préoccupation des Congolais.  C’est de ces questions que la classe politique devrait parler en priorité au lieu d’organiser une « véritable  fuite », qu’est le débat sur le changement de la constitution. Tel est l’intérêt de ce dialogue, a-t-il déclaré.

la gouvernance électorale, devrait être au centre des préoccupations du gouvernement et de tous les acteurs politiques, a-t-il insisté.

Il a ensuite  exhorté le chef de l’Etat à ne pas perdre de vue qu’il n’a pas le droit à l’erreur d’analyse politique car, a-t-il souligné, dans notre pays le pouvoir demeurera une fonction d’Etat et non une propriété monarchique. Il convient alors de le quitter comme tout bon fonctionnaire parvenu à l’âge de la retraite. Et, la retraite ici, c'est la limitation des mandats consacrés par la conférence nationale souveraine pour éviter toutes velléités d’institution d’une dictature  au Congo, a-t-il lancé.

Enfin sur la situation au Burundi, le collectif des partis de l’opposition congolaise a exprimé son soutien au peuple de ce pays qui, selon ce groupement de partis, lutte pour le respect des accords d’Arusha, de l’ordre constitutionnel dans  leur pays ainsi que du triomphe de la démocratie

 

Photo : les membres du collectif

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Les membres du collectif

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