Vie des partis : une messe de requiem en mémoire des victimes de la guerre du 5 juin 1997Lundi 7 Octobre 2013 - 19:23 À la demande du Club perspectives et réalités (CPR), une messe a été dite le dimanche 6 octobre, à la paroisse Saint-Esprit de Moungali, par le deuxième vicaire de cette église, l’abbé Chandrel Seize ans après la guerre du 5 juin 1997, qui a coûté la vie à de nombreux Congolais, même des innocents, le CPR qui mène comme combat la lutte contre l’ethnicité et le repli identitaire, a voulu rappeler, à travers cette messe de requiem, que le pays a vécu des moments difficiles qu’il ne veut plus revivre. « Nous avons demandé cette messe en mémoire de toutes les victimes de cette guerre d’intolérance et clanique, pour rappeler à cette occasion, que cela fait déjà seize ans que la guerre du 5 juin 1997 est terminée. Nous vivons aujourd’hui dans la paix avec le président Denis Sassou N’Guesso, mais nous devons sans cesse nous rappeler qu’il y a eu des populations, des victimes qui sont tombées à cause de ces guerres intolérables », a expliqué le secrétaire général du CPR, Thomas Nsondé, après la messe. Selon lui, tous ceux qui sont encore animés par ces vieux démons doivent se souvenir de cette tragédie et taire leurs élans afin d’aller vers le renforcement de l’unité et de la cohésion nationale pour le développement du pays. De son côté, le président du parti de la majorité présidentielle, Aimé Hydevert Mouagni, pense que cette messe a été demandée à titre symbolique parce que ses compatriotes sont morts à cause de cette politique clanique. « Pendant cette guerre, des innocents ont trouvé la mort, même ceux qui n’avaient rien à voir avec la gouvernance du pays. Nous pensons leur rendre hommage à travers cette messe qui est également une occasion d’interpeller tous ceux qui pensent s’accommoder avec le clanisme politique », a conclu le député de la première circonscription électorale de Moungali, dans le 4e arrondissement de Brazzaville. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Aimé Hydevert Mouagni à la sortie de la messe, le 6 octobre. crédit adiac |