Vie des partis : Roger Ndokolo réaffirme son soutien au président de la République

« Notre appel à l’adresse de nos militants et sympathisants de se rendre aux urnes a été bien suivi. Grâce à la victoire du « Oui », le chef de l’État, de façon désormais totalement légitime, se trouve en mesure de poursuivre la construction du pays avec tous les Congolais », s’est félicité le fondateur du nouveau parti du centre. L'UNIRR s’installe, au fil des échéances, dans le paysage politique congolais. Il prône des idées modernes de politique sociale et d’ouverture à tous les Congolais. « Nous apporterons notre soutien aux efforts de l’État sur le champ des politiques sociales tel que le programme de la municipalisation accélérée », confie son président.

Face à la jeunesse de son parti non encore ancré dans le paysage politique congolais, Roger Ndokolo assure  que l'UNIRR est un parti du centre engagé à moderniser la pratique du pouvoir. « Rappeler notre genèse aux yeux des Congolais est constructif, mais nous sommes des hommes et des femmes nouveaux dans le monde politique congolais », précise-t-il. « Certes nous arrivons avec une nouvelle appellation ; nous avons déjà un vécu politique qui nous maintenait en arrière-plan de ténors. Depuis très longtemps, que ce soit sur place au Congo ou à l’étranger, et plus précisément en France, nous sommes plusieurs compatriotes à nous concerter afin de proposer des idées de reconstruction et de développement durable pour le Congo. Avec la nouvelle donne républicaine, nous croyons que nous pourrons accentuer notre visibilité auprès des instances décisionnelles».

Saluant le maintien de la COP 21 en France du 30 novembre au 11 décembre, Roger Ndokolo a confié attendre de ce rendez-vous de Paris une conférence importante pour l’avenir du continent africain, en vue de bénéficier des investissements dans les économies vertes pour son développement. « L’Afrique devra parler d’une seule voix. Nous sommes vulnérables face aux changements climatiques. Bien que nos pays émettent moins de carbone, ce sont les nôtres qui subissent les conséquences. La tâche est ardue. Mais nous osons croire que nos représentants seront en mesure de proposer une transition vers une économie mondiale sobre en carbone et plus résistante aux impacts du dérèglement climatique », pense le président de l’UNIRR.