Parlement : un député demande la question d’actualité sur l'Affaire Ntsourou

Jeudi 19 Décembre 2013 - 15:00

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Au cours de la séance plénière tenue le 18 décembre à Brazzaville, le député du Parti congolais du travail (PCT), Jean Jaurès Ondelé, a sollicité la tenue d’une séance de questions orales avec débat consacrée à l’affaire Ntsourou, afin d’édifier l’opinion sur ce qui s’est réellement passé le jour de son arrestation

À cette occasion, d’autres ont proposé que l’Assemblée nationale étudie une manière pour interpeller les ministres de l’Intérieur, de la Défense nationale et de la Communication, pour faire la lumière sur certains sujets débattus à travers plusieurs médias étrangers et qui discréditent l’honneur du chef de l’État.

Ces conditions préalables ont été posées lors de la plénière de l’Assemblée nationale qui a eu à examiner et adopter cinq affaires parmi lesquelles, celle portant appellation du Fonds national d’investissement en Fonds congolais d’investissement (FCI) à l’image du Fonds koweitien d’investissement, projet initié par le chef de l’État, conformément aux articles 111 et 118 de la Constitution visant la création d’un établissement public à caractère industriel et commercial.

L’objectif principal sera d’investir une partie des excédents budgétaires dans des actifs étrangers en vue de la diversification de la richesse nationale. D’après les députés, c’est un moyen d’assurer le transfert d’une partie de la richesse actuelle aux générations futures.

À propos de ses excédents budgétaires, l’Assemblée nationale, examinant le sixième point inscrit à son ordre du jour relatif à l’examen du rapport de la commission Économie et Finances sur le projet de loi de règlement du budget de l’État 2012, un député du groupe parlementaire de l’UPADS a menacé de ne pas voter cette loi du fait que les populations ne trouvent pas leur compte dans ces excédents. « Les populations meurent de faim, elles n’ont ni eau ni électricité, les classes n’ont pas de tables-bancs, les hôpitaux n’ont pas de lits alors que le pays dégage des excédents », a-t-il déclaré.

En réponse à ces propos, certaines voix, notamment celle du ministre d’État, ministre de l’Économie et des Finances, Gilbert Ondongo, a signifié que le gouvernement en était conscient et que des efforts importants sont en train d’être consentis pour pallier toutes ces insuffisances. En matière d’électricité par exemple, le ministre a fait savoir que la production actuelle est de 800 mégawatts alors que la demande nationale n’est que de 300 mégawatts. C'est un problème d’insuffisance managériale certainement, a-t-il fait remarquer.

Parmi les projets de loi adoptés par la chambre basse du Parlement, citons celui portant création de la Caisse des dépôts et des consignations, celui de la création d’un établissement public à caractère industriel et commercial dénommé Fonds national de développement économique et social et celui autorisant la ratification de la convention sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale.

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Les députés en session à l’Assemblée nationale.