Insécurité en Centrafrique : près de 600 ressortissants de la RDC ont regagné le paysMercredi 15 Janvier 2014 - 17:03 Ces Congolais ont pu traverser la rivière Ubangi et seraient éparpillés actuellement entre la ville de Zongo et le territoire de Libenge dans la province de l'Équateur. Le climat reste toujours tendu en Centrafrique. Les violences ont certes baissé d’un cran sur fond de l’élection prochaine du prochain président censé gérer la transition politique, mais les traumatismes générés par les récents affrontements sont encore perceptibles. Les violences perpétrées par les ex-rebelles de la Seleka à la suite du renversement de l’ex-président François Bozizé ont contraint de nombreux Centrafricains et Congolais à traverser la rivière Ubangi pour se réfugier en territoire congolais. Le nombre des déplacés ne cesse de croître. Pendant que d’autres États ont organisé le rapatriement de leurs ressortissants, les Congolais établis en Centrafrique, eux, ont afflué vers leur ambassade à Bangui. L’ambassade de la RDC en Centrafrique a, en effet, accueilli de nombreuses familles congolaises frappées par ces événements dont certaines ont bénéficié des facilités nécessaires pour regagner le pays sans anicroche. À ce jour, comme l’a indiqué l’ambassadeur de la RDC à Bangui, Gaspard Mugaruka Bin Mubibi, près de six cents ressortissants congolais ont déjà été rapatriés et sont disséminés dans la province de l’Équateur, entre la ville de Zongo et le territoire de Libenge. Environs quatre-vingt-neuf seraient déjà arrivés dans la capitale Kinshasa. Avec deux cent mille ressortissants dont trente mille présents à Bangui, la RDC a l’obligation de mieux organiser leur rapatriement afin de prévenir tout risque de débordement. Toutefois, a précisé la source, l’on a enregistré le décès d’un sujet congolais dans la foulée des évènements de Bangui. À côté des Congolais, plus de 47.000 réfugiés centrafricains sont actuellement pris en charge sur le territoire de la RDC par des organisations humanitaires. Près de 20.000 ont déjà été transférés dans les quatre camps de réfugiés créés par le HCR à l’Équateur et en Province Orientale, indique-t-on. Alain Diasso |