Tennis de table : manque de championnat à Pointe-Noire

Le tennis de table vit régulièrement à Pointe-Noire avec cinq clubs bien structurés à savoir, le Club Avenir basé au Lycée Victor Augagneur, le club Trentenaire à Total, le club de Tchimbamba, le club Saint Jean Bosco et le club de Ngoyo. Malheureusement ces clubs ne participent pas à un championnat départemental digne de ce nom, en dehors des tournois isolés et des rencontres amicales. « La ligue de tennis de table de Pointe-Noire existe depuis près de 20 ans d’une manière irrégulière mais depuis que nous l’avons restructurée en 2000, nous sommes présents à toutes les éditions du championnat national comme tout récemment en décembre à Dolisie, où nous avons occupé la troisième place », a indiqué Paul Kibiya. « Malheureusement, a-t-il poursuivi, nous n’avons pas des mécènes pour regrouper cette jeunesse autour d’un grand championnat. L’année dernière, nous avons organisé un tournoi inter-club grâce à Coca Cola. Ce tournoi qui regroupait quatre clubs a été remporté par le club Avenir. »

S’agissant de la qualification des pongistes ponténégrins au championnat national, la ligue profite en effet de ces tournois isolés ou des rencontres amicales pour détecter les représentants du département au championnat national. « À travers les tournois interclubs, nous détectons les meilleurs en tenant compte du quota fixé par la fédération nationale », a-t-il assuré. Le secrétaire général de tennis de table de Pointe-Noire/Kouilou a pourtant souligné qu’il y a de l’engouement de la part des jeunes à pratiquer la discipline à Pointe-Noire. Ainsi dans sa politique de vulgarisation du tennis de table, la ligue a remis des table de tennis dans les sous-préfectures de Madingo-Kayes et Tchiamba-Ndzassi.

L’orateur a, par ailleurs, sollicité l’aide des bienfaiteurs pour promouvoir la discipline tant à Pointe-Noire que dans le Kouilou. « Nous lançons un appel à l’aide permanent de tous les mécènes qui aiment le tennis de table, car on ne peut pas s’attendre seulement à l’assistance de la Fédération. Nous demandons aux personnes de bonne volonté de nous venir en aide, de nous fournir des équipements propres et de l’eau pour que le tennis de table aille de l’avant », a lancé Kibiya avant d’encourager les jeunes pratiquants à poursuivre cette aventure qui pourra leur sourire dans un avenir proche.