Vie associative : la PCB installe ses représentants au Kasaï-central

Une délégation de la Plate-forme des communautés de base (PCB) séjourne dans la province du Kasaï central, composée de plusieurs cadres de cette structure apolitique dont Valentin Ngandu Kayembe, Roger Kapalay Mutunga et Roger Kate Ngoy. Née des cendres de l’Entente interprovinciale, la PCB est déterminée à bien s’organiser pour être réellement présente sur tout le territoire national. C’est dans ce cadre que la délégation qui séjourne au Kasaï central a désigné et installé, le  25 octobre, des animateurs du comité urbain et provincial de la PCB dans cette partie du pays.

Cette organisation ne compte pas se limiter à la seule ville de Kananga mais compte aussi marquer sa présence dans le Congo profond, notamment dans les différents territoires pour faire passer son message d’unité et de cohésion nationale. À Kananga, la délégation a mis son séjour à profit pour expliquer aux communautés locales les objectifs de la PCB, son rôle, sa structuration et son fonctionnement.

Au cours d’une réunion dans la salle paroissiale de l'église Cité de gloire avec les leaders et responsables des associations communautaires du Kasaï central résidant à Kananga, le chef de la délégation, Ngandu Kayembe, n’a pas manqué des mots pour expliquer à l’assemblée les raisons ayant milité à la création de cette plate-forme. La PCB, a-t-il déclaré, « est une initiative des intelligences des communautés de  base réunissant toutes les couches sociales autour des mêmes valeurs, idéaux et intérêts communs pour identifier les problèmes de la communauté, proposer des pistes de solution en vue d’assurer l’unité, la cohésion et la concorde entre communautés ». Et d’ajouter que l’agent-moteur de la communauté reste la base et que chaque membre est appelé à travailler pour assurer son développement.

Ngandu Kayemba reste, par ailleurs, convaincu que lorsqu’on veut assurer le développement, la cohésion et la fraternité entre les communautés de base, on a besoin  de tout le monde, qu’il soit politique ou société civile, enseignant ou pasteur, évêque ou abbé. Il a également fait savoir que l’élection constitue un problème de la communauté. « Nos communautés veulent aller aux élections mais certains politiciens s’opposent. Donc, il est de notre devoir de parler des élections aux communautés tout en leur demandant d’aller voter », a-t-il martelé.

Notons que c’est par Mbuji Mayi que la délégation de la PCB a atterri, le 22 octobre, au Kasaï central. Elle s’est aussitôt mise au travail sous la férule de Pierre Ndandu Mulongeyay, après avoir présenté ses civilités au gouverneur Ngoy Kasanji. À Mbuji Mayi comme à Kananga, il a été question d’implanter des structures censées animer la plate-forme et lui donner une envergure réellement nationale. Ce qui a d’ailleurs été fait avec bonheur.      

Ayant son siège à Kinshasa, dans la commune de Ngaliema, la PCB a pour but de canaliser les énergies des communautés de base à travers les structures communautaires et traditionnelles, maintenir  la cohésion nationale et arriver à la refondation de la nation congolaise, créer une dynamique sociale pérenne pour gérer les questions fondamentales communes de paix, de sécurité, de partage et de développement.