Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Dis-moi qui tu hantes …Jeudi 18 Juillet 2013 - 6:00 Il fut une époque, qui après tout n’est pas si lointaine, où une partie de la classe politique congolaise se plaisait à dénigrer son pays par le canal d’organisations et de personnalités étrangères dont le principal objectif était de déstabiliser le pouvoir en place à Brazzaville. Les radios, les chaines de télévision, les journaux extérieurs étaient alors utilisés pour relayer, amplifier, universaliser des attaques dont le but évident était d’obtenir par la pression internationale ce qui n’avait pu l’être par les armes durant les guerres civiles de 1993, 1997 et 1998. Mais le temps a passé, la paix est revenue sur toute l’étendue du territoire, la société congolaise s’est reconstruite, l’économie nationale s’est redressée et les esprits se sont calmés. Si bien qu’aujourd’hui, même si beaucoup reste à faire pour que les aspirations de sa population soient satisfaites, l’on peut considérer le Congo comme l’un des pays les plus stables du continent. Certes, il arrive de temps à autre que des dérapages médiatiques se produisent ici et là, mais l’on n’y trouve plus guère de traces prouvant que des Congolais sont à la manœuvre pour semer à nouveau le désordre dans leur propre pays. « Dis moi qui tu hantes je te dirai qui tu es » : cette formule qui traduisait bien la sombre réalité du combat mené par des citoyens congolais contre leur propre pays n’a plus guère de fondement. Car, même s’il n’est pas encore exemplaire, le dialogue entre la majorité et l’opposition a pris le pas sur les manœuvres conduites depuis l’étranger pour tenter de ralentir, sinon même d’entraver la marche en avant de notre pays. Désormais les responsables politiques se parlent d’homme à homme sans se dissimuler derrière des paravents qui ne trompent personne et le débat national y gagne fortement en clarté. Faut-il en déduire que les agressions conduites de l’extérieur contre notre pays vont prendre fin ? Evidemment non car le Congo occupe au cœur de l’Afrique centrale une position trop stratégique pour que les puissances occultes à la manœuvre dans le Golfe de Guinée et le Bassin du Congo cessent de nous harceler. Mais du moins ces puissances ne pourront-elles plus s’appuyer sur certains de nos concitoyens pour conduire leurs attaques et c’est déjà beaucoup ! Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |