Pharmacie : Promed rouvre ses portes

 Le Dr Félix Kabange Numbi est descendu, le 19 juillet, sur le lieu pour se rendre compte des travaux d’aménagement qui ont été faits par cette usine de fabrication des médicaments tout en tenant compte des consignes que les inspecteurs pharmaceutiques leur ont données.

Au terme de sa visite, le Dr Félix Kabange Numbi autorise l’ouverture de cette firme pharmaceutique. La nouvelle a été accueillie par des applaudissements et des cris de joie du personnel. « Je vous autorise à reprendre la production et je vous encourage de continuer sur cette voie pour offrir aux Congolais des médicaments de bonne qualité », a déclaré le ministre de la Santé.

Accompagné notamment par le président national de l’ordre des pharmaciens, le colonel Chandende, le Dr Félix Kabange Numbi a, avant tout, visité les différents compartiments de Promed. De la salle des matières premières en passant par la zone de quarantaine, la zone propre, la salle de granulation, la salle de conditionnement, la salle de comprimés pour échouer au hangar. Tout fait peau neuve.

 À l’entrée déjà de l’usine, deux tablettes en plastique y sont placées avec des babouches et blousons pour tout visiteur. Des murs et même le pavé sont repeints. La table à mirer qui sert à vérifier le contenu de flacon à l’aide d’une lampe n’a pas été oubliée. Elle est peinte en couleur noire et blanche.

Envahi autrefois par la poussière et autres matériels hors d'usage avec des réactifs périmés, le laboratoire de Promed revêt sa plus belle robe. Des étalages sont bien classés sur lesquelles sont placés des flacons et autre récipients en verre. On y trouve même trois ordinateurs portables, ce qui n’existait pas avant.

Bien que Promed n’ait pas atteint la perfection dans le respect des normes de fabrication des médicaments, le Dr Félix Kabange Numbi reconnaît que cette firme a montré sa bonne volonté de faire mieux et il les encourage à poursuivre sur cette voie pour améliorer les conditions de travail et de vie de son personnel

La satisfaction du responsable de cette firme pharmaceutique, Amir Suramis, a été manifeste. Tout souriant, il s’est dit heureux de voir que son entreprise vient de nouveau être ouverte.

 "Oui, reconnaît–il, nous étions choqués quand le ministre de la Santé publique nous avait fermé mais, nous avons fini par comprendre que nous avons des faiblesses que nous devrions corriger". "Et aujourd’hui, nous sommes contents et nous continuerons de travailler vers l’excellence », rassure-t-il.

De son coté, le ministre de la Santé publique a tenu à préciser que dans sa politique d’assainissement du secteur pharmaceutique, son souci n’est pas celui de fermer des industries de fabrication des médicaments comme d’aucuns le pensent, mais plutôt d’inciter les fabricants des produits pharmaceutiques à faire mieux en offrant aux Congolais des médicaments qui sauvent des vies et non des médicaments qui les tuent. C’est pourquoi il promet de poursuivre ces visites imprévues dans les différentes industries pharmaceutiques.