Agression du journaliste Dinanga : Bruno Tshibala tenu pour civilement responsable

Mercredi 9 Octobre 2019 - 16:15

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Freedom for journalist (FFJ) exige que l’ancien Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC) soit « reconnu in solidum responsable des coups et blessures infligés au journaliste en plein exercice de son métier » , le 5 octobre.

Le journaliste Dominique Dinanga, a expliqué l'association FFJ, répondait à une invitation de l’Union pour la démocratie et le progrès social, aile BrunoTshibala, au centre-ville, où une cérémonie se tenait en son honneur. Devant les militants du parti, a poursuivi cette organisation, le journaliste était immédiatement pris à partie alors qu'il avait décliné son identité. 

« Les partisans de Tshibala l’ont asséné des coups après qu’il a été menacé », fait savoir l’organisation de défense de la presse, convaincue que le journaliste a bien été piégé par l’organisateur de l’activité et les menaces des militants n’ont été qu’un prétexte. « M. Tshibala doit être tenu pour responsable de ce qui est arrivé au journaliste et prendre en charge son hospitalisation », a exigé, en outre, FFJ qui a appelé Top Congo à déposer une plainte et invité les journalistes de Kinshasa à se constituer partie civile.

L'association a relevé également que pendant la gestion du gouvernement par cet ancien Premier ministre, la liberté de la presse n’était pas du tout reluisante. « Le sombre tableau qu’il a laissé le poursuit hors mandat », a-t-elle fait remarquer.

Condamnant fermement le passage à tabac de ce journaliste, FFJ se réserve, par ailleurs, le droit d’appeler les médias et les journalistes à infliger un embargo sur la personne de Bruno Tshibala et sur toute activité en lien avec lui.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

1- Bruno Tshibala au chevet de la victime, à l'hôpital 2- Le journaliste Dominique Dinanga

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