Cémac : l’Union monétaire de l’Afrique centrale renforce son dispositif de gouvernance

05-05-2014 10:39

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Lors du conseil ordinaire des ministres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) à Douala, la capitale économique du Cameroun, l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) a plaidé pour une gestion efficiente et efficace des affaires publiques dans la zone

Cette position a été affirmée au lendemain de la décision de la Banque des États de l’Afrique centrale (Béac) de porter le taux de croissance de l’espace communautaire à 6,7% contre 5,6% prévu en 2013. Après avoir entériné le bilan de la banque centrale, dont le bénéfice s’est élevé à 18,5 milliards FCFA en 2013, le conseil des ministres a examiné le fonctionnement des deux marchés financiers d’Afrique centrale.

Dans cette perspective, l’Umac, qui a voté le budget de la Commission de surveillance de marché financier d’Afrique centrale, a arrêté la composition du comité de pilotage chargé de la mise en œuvre de la recommandation des chefs d’État de la Cémac visant à « mettre fin à la cohabitation de deux marchés financiers dans la Cémac ».

D’après cette disposition, la Bourse des valeurs mobilières du Cameroun, la Douala Stock Exchange (DSX) devrait disparaître et laisser place à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), dont le siège est à Libreville (Gabon). En effet, l’existence de deux bourses dans la région s’est montrée « contre-productive » pour les économies locales au regard de l’étroitesse du marché.

Pour l’Umac, l’amélioration de la gouvernance passe aussi par le renforcement des mesures de contrôle et de gestion des affaires publiques, ce qui demande le renforcement du champ d’intervention du Groupe d’action contre le blanchiment de l’argent sale en Afrique centrale.

Noël Ndong