Commémoration : le Congo et la France se souviennent de l’appel du 18 juin 1940

De nombreuses autorités civiles et militaires, parmi lesquelles le maire de la capitale, Dieudonné Bantsimba, et le représentant des anciens combattants, étaient présentes aux côtés de l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, et du chef d’état-major général des Forces armées congolaises, le général de division Guy Blanchard Okoï.

Le capitaine de Frégate, Gilles Aubry, conseiller du chef d’état-major de la marine près l’ambassade de France au Congo, a fait la lecture du discours prononcé par le général de Gaulle, le 18 juin 1940, sur les antennes de la radio BBC, invitant les officiers et les soldats français d’Angleterre, des outremers et d’Afrique à se mettre en liaison avec lui pour rallumer la flamme de la résistance française.

Dans le message de la ministre des Armées françaises, lu par le capitaine Otto Alexandre de l’ambassade de France au Congo, elle a salué la voix du général De Gaule qui a porté un espoir qu’aucune souffrance ni aucune défaite n’ont pu altérer le courage de passer à l’acte. Aux prisonniers qui subissaient la torture, ce message avait donné le courage et aux soldats de la France libre, la fougue de la revanche, depuis le Congo, l’Oubangui-Chari ou le Tchad. Au nom de cet espoir, ils furent des milliers à consentir au sacrifice suprême.

Cette cérémonie a été marquée par le dépôt des gerbes de fleurs par les autorités civiles et militaires, l’interprétation de "La Marseillaise" et de "La Congolaise" par la fanfare de Forces armées congolaises.