Semaine française : lancement de l'évènement à la Halle de la Gombe

La soirée inaugurale essentiellement culturelle devait démarrer par un geste bien significatif, à savoir la pose de la première pierre de l’extension du lycée français René- Descartes. Le fait que le directeur général du CCIFC avait tenu pour une réelle manifestation d’« une vision large de la culture » dans les détours de la conférence de presse organisée le 24 mai à l’Institut français. Laquelle manifestation s’inscrit dans l’esprit de la première Semaine française qui demande à être perçue tel un « événement créé pour montrer l’offre française et répondre aux besoins économiques de la RDC ». En effet, pour Franck Mériau, il est une certitude qu’il s’agit là d’un cadre approprié qui devrait servir à présenter « les entreprises engagées à côté de la RDC pour participer à l’essor de son économie et à son développement ».

L’ambition est d’autant plus grande que la Semaine française met en exergue les rapports entre « deux géants de la Francophonie ». Franck Mériau a ici épinglé le fait que la France, comme « 5^e puissance économique mondiale, est un géant accompli » d’où sa prétention à répondre aux besoins de la RDC entendue comme un « géant en devenir disposant d’un potentiel réel ». Quitte à évoquer des investissements qui répondent aux problèmes et besoins des Congolais avec un souci du respect et de l’éthique. Ce, d’autant que « l’entrée dans le droit Ohada », propice au maintien d’un système cohérent et uniforme est vécu comme porteur de « signes encourageants depuis 2013 ».

Signalons que la Semaine française entend s’articuler sur une série de conférences thématiques de qualité et des rencontres culturelles de haut niveau. Alors que le programme d’ouverture reposait sur la culture avec le vernissage de l’exposition photo Marges d’Osvalde Lewat et le concert de l’Orchestre symphonique kimbanguiste (OSK), à dater de mardi les entretiens en rapport avec le monde des affaires prévus avec des intervenants extérieurs et locaux, notamment le ministre des Hydrocarbures, aborderont divers secteurs. Avec une fréquence de deux conférences le jour, il sera entre autres questions des mines, culture et médias, infrastructures de transports et de télécommunications, énergie ainsi que commerce et distribution.

Le concert de Youssoupha à l’affiche le 30 mai est tenu pour le point d’orgue de l’agenda culturel qui s’achèvera le lendemain sur celui de Dédé Saint Prix, une soirée dédiée au Festival Mbonda Elela pour une clôture en beauté de la Semaine française. Les deux show seront précédés de la prestation de la Chorale Luc Gillon qui fera suite à celle de l’OSK, le 29 mai. Outre la musique, le théâtre et le cinéma sont également à l’affiche respectivement les 27 mai et 28 mai avec le Tarmac des auteurs et une réalisation de Michael Youn.