Marine marchande : la République du Congo dépose 15 instruments d’acceptation et d’adhésion aux conventions maritimes internationalesLundi 26 Mai 2014 - 18:30 Le 19 mai, à Londres, le ministre congolais en charge de la Marine marchande, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a déposé ces instruments auprès du Secrétaire général de l’OMI, Koji Sékimizu Ces conventions portent sur les questions de la sécurité et de la sûreté maritime, la navigation maritime, la prévention et la lutte contre la pollution dans le secteur maritime. En effet, la République du Congo a déjà ratifié 34 conventions internationales de l’OMI sur les 48 qui lui sont obligatoires. Elle est sur le point de ratifier les 14 restantes avant la fin du mois de juin de cette année. Parmi ces instruments déposés, figure également celui d’acceptation du 18 mars 2014 au protocole du 16 mai 2003 à la convention du 27 novembre 1992, portant création d’un fonds international d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures, faisant ainsi de la République du Congo le premier État d’Afrique de l’Ouest et du Centre et le deuxième État d’Afrique après le Maroc. Après réception de ces documents, Koji Sékimizu a affirmé son accord d’assister la République du Congo pour les efforts fournis dans la ratification des conventions maritimes internationales, car dit-il, depuis le début de son mandat en janvier 2012, c’est la première fois qu’un État africain a accompli un acte d’une telle portée et pour avoir aidé l’Union africaine dans l’adoption de la stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans à l’horizon 2050, le 31 janvier 2014 à Addis-Abeba. Étant un pays producteur de pétrole, le Congo n’est pas à l’abri d’une éventuelle situation de pollution marine, donc d’une catastrophe. Raison pour laquelle, et ce, dans le cadre des questions de la prévention des catastrophes en cas de pollution en mer, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou s’est entretenu avec les responsables des fonds internationaux d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures (Fipol). Ce Fipol a été mis en place par les États pour indemniser les victimes des dommages dus par la pollution résultant de déversements d’hydrocarbures persistants provenant de navires-citernes. Rappelons que la République du Congo a, depuis quelques années, entrepris de vastes programmes d’investissement dans le secteur portuaire, ce qui fait du port autonome de Pointe-Noire, l’un des plus importants de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Hugues Prosper Mabonzo Légendes et crédits photo :Le ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou et le Secrétaire général de l'OMI, Koji Sékimizu. |