Nations unies : garantir la participation active des personnes handicapées

Intervenant en premier lieu et parlant des progrès en matière de droits des personnes handicapées qui, selon lui, risquent de s'inverser, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exhorté les pays à faire beaucoup mieux pour parvenir à une plus grande inclusion et à une meilleure accessibilité  de cette catégorie de personnes à leurs droits. Ceci, en mettant sur pied une politique efficace afin de les protéger, d’autant plus que la convention marquait un moment décisif dans le chemin commun vers un avenir plus juste et plus inclusif pour tous. Cent quatre-vingt-six pays et 75 % des États parties ont adopté des lois garantissant l'intégration des élèves handicapés dans les écoles ordinaires. 

« Une cascade de crises met en danger les progrès mondiaux visant à garantir les droits des personnes handicapées. Le monde compte plus d'un milliard de personnes handicapées, dont la plupart sont en âge de travailler et vivent dans les pays en développement », a ajouté le secrétaire général des Nations unies. Il a ajouté que dans toutes les situations d'urgence, qu'il s'agisse de catastrophes naturelles, de pandémies ou de conflits armés, les personnes handicapées perdent la vie dans des proportions bien plus importantes. Or, chacun a le droit de vivre dans la dignité et de bénéficier des opportunités de la société.

Les personnes handicapées souffrent d’exclusion

Selon l’expertise onusienne, les handicapés souffrent d'exclusion et de marginalisation. Ils sont souvent les premiers à perdre leur emploi et les derniers à être réembauchés.  Par ailleurs, les femmes et les filles handicapées sont plus susceptibles de subir des violences et des abus, d'être confrontées à la discrimination et de rester piégées dans la pauvreté. Pour ce faire, les pays doivent veiller à la pleine inclusion et à la participation active des personnes handicapées dans toute leur diversité. C’est pourquoi, cette réunion doit mettre en évidence trois domaines dans lesquels des progrès doivent être réalisés dès maintenant, à commencer par l'amélioration de l'accessibilité numérique pour les personnes handicapées. Elles doivent également bénéficier d'un accès égal aux services de santé sexuelle et reproductive.

 Notons que cette rencontre de haut niveau prendra fin ce 15 juin.