Congo-Côte d’ivoire : des échanges sur la valorisation des zones marines d'Afrique de l'Ouest et du centre

Lundi 1 Juillet 2024 - 19:15

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La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, le 1er juillet à Brazzaville, avec le ministre ivoirien de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique,  Jacques Assahoré Konan, sur la protection et la mise en valeur des zones marines et côtières de la région de l'Afrique de l'Ouest et du centre ainsi que sur la Conférence des parties sur le climat (COP 29).   

« Avec la ministre, nous avons évoqué la question du fonctionnement de la convention d’Abidjan qui est consacrée à la gestion des écosystèmes marins et côtiers dont elle assure la présidence.  La convention a traversé quelques mois de flottement, notamment avec le départ du secrétaire exécutif. Mais aujourd’hui, nous avons un secrétaire exécutif. Il y a un problème du paiement des arriérés qui est encore en suspens et le paiement des locaux qui a été réglé par le gouvernement ivoirien. Il est question, en perspective, de relancer le bureau », a indiqué le ministre Jacques Assahoré Konan.

Outre la Convention d'Abidjan, avec la ministre Arlette Soudan-Nonault il a été également question d’évoquer plusieurs sujets liés à la vingt-neuvième COP.

« La COP 29 permettra aux Etats membres de décider de l’avenir de la Convention d'Abidjan. Et, sur cette question, nous sommes en parfaite concordance de points de vue. Nous avons aussi profité de discuter du marché carbone et convenu de mettre en place nos cadres règlementaires puis formés aux négociations sur cette question. Bientôt, il y aura la COP-29, nous avons échangé sur comment aborder cette conférence », a affirmé le ministre ivoirien.

La conférence sur les changements climatiques, ou COP 29, est une conférence internationale envisagée par l'Organisation des Nations unies qui se déroulera du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, dont l'économie dépend fortement des exportations de pétrole et de gaz, comme les Émirats arabes unis, où s'est tenue la COP 28. Elle sera la 29e conférence des parties et réunira les pays signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Plusieurs milliers de personnes composant des délégations, des médias, des organisations non gouvernementales, …accréditées ainsi que des chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus.

Par ailleurs, rappelons que la Convention d'Abidjan est un accord cadre juridique régional qui fournit des actions de coopération nationale et régionale sur la protection et la mise en valeur des zones marines et côtières de la région de l'Afrique de l'Ouest et du centre (y compris actuellement l'Afrique du Sud). C' est un accord-cadre global pour la protection et la gestion du milieu marin et des zones côtières. Il répertorie les sources de pollution qui nécessitent un contrôle : les navires, les activités de dumping, l’exploration et l’exploitation des fonds marins et de la pollution ou à travers l’atmosphère. Il identifie également les questions de gestion de l’environnement à partir desquelles les efforts de coopération doivent être faits : l’érosion côtière, les zones spécialement protégées, la lutte contre la pollution en cas d’urgence, et l’évaluation de l’impact environnemental. Il y a aussi des articles sur la coopération et la responsabilité et l’indemnisation scientifique et technologique. Les pays de la Convention d’Abidjan sont Angola, Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Congo , République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, la Guinée équatoriale, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mauritanie, Namibie, Nigeria, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Afrique du Sud et Togo.

Fortuné Ibara

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