Perspectives 2026 : un nouveau concept fédérateur autour de Denis Sassou N’Guesso

Lundi 30 Septembre 2024 - 15:39

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Le porte-parole du Parti congolais du travail (PCT), Parfait Iloki, vient de lancer un nouveau concept mobilisateur autour du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dénommé « DSNisme » dont le but est, entre autres, de fédérer les énergies en faveur du chef de l’Etat dans la perspective de l’élection présidentielle de 2026.

Selon Parfait Iloki, « DSNisme » est un condensé des valeurs incarnées par le président de la République. « Denis Sassou N’Guesso passe un peu sur le même chemin que le général De Gaulle et est parmi les meilleurs dirigeants politiques du Congo et d’Afrique, pourquoi pas du monde », estime-t-il.

Le suffixe « isme », a-t-il expliqué, est un néologisme qui renvoie à la perpétuation et à la bonification. « Le DSNisme, c’est DSN qui ne s’est pas arrêté, qui n’est pas fini, qui continue de réfléchir, qui continue de croître. C’est ainsi que nous le comparons au vin qui se bonifie et prend de la valeur à mesure de son âge. Est DSNiste, a-t-il rappelé, toute personne qui croit aux valeurs de Denis, de Sassou et/ou de N’Guesso en tant qu’humain ayant des valeurs, de l’humanisme et rempli des qualités d’écoute ».

Pour le porte-parole du PCT, Denis Sassou N’Guesso est un homme exceptionnel à qui chacun attribue un acronyme, un superlatif, un surnom, un nom. En activité politique et militaire pendant le monopartisme, il était appelé tour à tour l’homme des masses, l’homme du 5 février, l’homme des actions concrètes, l’homme qui a vaincu la vasière, le dirigeant populaire. « Nous le suivions sur les petits écrans. Il nous a beaucoup inspirés. A l’arrivée de la démocratie, Denis Sassou N’Guesso a été humilié et diabolisé à la Conférence nationale. Quand les difficultés surgissent pendant la transition avec le Premier ministre Milongo, marquées par les arriérés de salaires, il a été débaptisé Papa bonheur ou Papa salaire… Quand le peuple se soulève en sa faveur après l’encerclement de sa résidence en 1997 et le réinstalle au pouvoir, commence la Nouvelle Espérance avec la transition flexible et la deuxième élection de l’ère démocratique en 2002. Le peuple l’appelle Papa Ngueli-Ngueli, Nkolo histoire, Otshouèmbe mondial », a-t-il commenté.

Une émanation du président lui-même reprise au PCT

Interrogé s’il n’était pas dans le culte de la personnalité, Parfait Iloki a répondu qu’il s’agit peut-être du culte de l’exemple politique. Un homme d’Etat n’est pas, a-t-il dit, que celui qui construit les gratte-ciels seulement, qui résout tous les problèmes comme si c’était un Dieu. Un bon politique doit avoir des valeurs, capable à la fois de conjuguer son expérience avec celle des autres ; d’écouter y compris au détriment de son estime personnelle ; de se remettre en cause. « Il doit être capable de se mouvoir pour la cause d’autrui, voire de l’inconnu parfois au détriment de ses intérêts personnels. Voilà le DSNisme. Croyez-vous qu’aujourd’hui, à son âge, le président travaille pour lui-même ? je pense que non. Au service de son parti, il a dépassé cette étape pour servir toute la classe politique et tout le pays », s’est-il justifié.

L’initiateur de ce concept pense que le DSNisme est une émanation du président lui-même et repris au PCT, son parti. « Nous exprimons notre point de vue. Il peut être repris par les universitaires, par les politiques et politistes. C’est normal s’il est combattu, nettoyé, arrangé, mal ou bien compris, mal ou bien interprété. La société est ainsi faite. Nous soutiendrons notre point de vue et nous allons avancer avec. Le porte-parole du PCT est dans son rôle, mais nous n’avons pas attendu d’être aux responsabilités politiques pour aduler le président. Nos aînés qui nous encadrent savent notre trajectoire dans la dévotion », a-t-il laissé entendre, précisant qu’il s’agit d’une démarche perpétuelle du parti.

Parfait Iloki pense que leur leader a de la valeur au moment où quelques Congolais, surtout ceux de la diaspora le diabolisent.  « A ces gens, je réponds que ce n’est pas le PCT qui a invité la démocratie au Congo, il a facilité son installation chez nous. C’est le peuple qui a cherché la démocratie. Nous voulons faire constater à ces frères et sœurs que le président a de la valeur malgré ces pamphlets diarrhéiques qui traumatisent le peuple. La démocratie est l’expression du peuple mais le peuple c’est quelques individus qui crachent la haine sans respecter les normes établies. Le rôle du DSNisme dans le PCT est de rappeler ces valeurs », a-t-il conclu.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le porte-parole du PCT, Parfait Iloki/Adiac

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