Fonds volontaire des Nations unies : élaboration du plan d’action national de l’examen périodique universel du Congo

Mardi 22 Octobre 2024 - 16:09

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Les travaux de l’atelier d’élaboration du plan d’action national relatif à la mise en œuvre et au suivi des recommandations de l’examen périodique universel (EPU) du Congo ont été ouverts par le directeur de cabinet du ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Casimir Ndomba.

Cet atelier revêt une importance capitale et bénéficie de l’appui soutenu du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme à travers le fonds volontaire des Nations unies pour la mise en œuvre des recommandations de l’EPU. Prononçant le discours de Chris Mburu, coordonnateur résident du Système des Nations unies au Congo, la conseillère Françoise Mianda a rappelé que lors de son passage au quatrième cycle de l’EPU, le 30 janvier dernier, au total deux cent quarante-quatre recommandations ont été adressées à la République du Congo, parmi lesquelles deux cent trente-deux ont été acceptées et douze notées.

Françoise Mianda a fait savoir que le fonds volontaire de l’EPU est un mécanisme financier créé pour soutenir les pays dans la mise en œuvre des recommandations. Cela inclut, entre autres, des initiatives solides comme la réforme législative, le renforcement des capacités institutionnelles et la sensibilisation du public aux droits de l’homme. Cet atelier offre donc un espace de dialogue visant à identifier des opportunités de collaboration, notamment avec toutes les autres parties prenantes engagées dans le suivi de la mise en œuvre des engagements en matière des droits de l’homme. En impliquant un large éventail d’acteurs dans ce processus, le gouvernement favorise une meilleure inclusion sur des questions capitales que sont les droits humains, a-t-elle indiqué. L’élaboration d’un plan d’action national de promotion et de protection des droits de l’homme issu des recommandations de l’EPU et des organes de traités permettra de renforcer les acquis et d’explorer de nouvelles formes de coopération et d’appui technique en matière de promotion et de protection des droits de l’homme, a-t-elle poursuivi. « La clé du succès de ces efforts repose sur un engagement politique durable et une appropriation au plus haut niveau, afin de garantir que l’intégration des recommandations des mécanismes des droits de l’homme dans les politiques et les programmes devienne une routine pour le système politique et tous ses fonctionnaires », a-t-elle déclaré.

Félicitant le directeur général des droits humains et des libertés fondamentales, Cyr Maixent Tiba, pour avoir mobilisé son équipe, pour avoir non seulement classifié les recommandations de l’EPU par thématiques, mais aussi élaboré une matrice qui est déjà une ébauche du plan d’action et que nous utiliserons lors de ces travaux, Françoise Mianda a souligné que l’étape de la mise en œuvre et de suivi étant la plus importante, l’État est le responsable de son exécution de manière souveraine. A cet égard, toutes les parties prenantes, et chacune en fonction de son mandat, accompagneront l’État dans la mise en œuvre des recommandations afin d’améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays avant le prochain examen en 2008.

L’EPU adoptée par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations unies

Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministre chargé de la Justice a signifié que l’engagement de la République du Congo pour le respect et la protection des droits de l’homme Congo reste constant. Le gouvernement congolais est, par ailleurs, convaincu que le respect des droits de l’homme constitue le soubassement de toutes les sociétés qui se prévalent de l’état de droit. Toute initiative destinée à en assurer la consolidation est un progrès… La République du Congo a adhéré sans hésitation au mécanisme de l’examen périodique universel au lendemain de sa création. Le 30 janvier 2024, le gouvernement du Congo a effectué son passage au quatrième cycle de l’examen périodique universel, à la suite de trois précédents passages en 2009, en 2013 et en 2018, démontrant ainsi, son engagement en faveur de la promotion des droits humains et sa détermination pour « la quête permanente du bien-être de son peuple ». A cette occasion, le gouvernement a indiqué que « la promotion et la protection des droits de l’homme n’a de sens et ne peut revêtir sa vraie signification que dans l’épanouissement intégral de la société, dans toutes ses composantes ».

Casimir Ndomba a souligné que le présent atelier est une occasion qui s’offre aux institutions impliquées dans le processus de l’EPU de mieux préparer le passage du Congo à la prochaine session qui sera le cinquième passage du pays. Un chiffre qui en dit long sur l’intérêt marqué par le Congo à la question des droits de l’homme. « La République du Congo, sous la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, réitère son engagement et sa disponibilité à collaborer, de manière franche et constructive, avec la communauté internationale pour l’effectivité du respect universel des droits de l’homme », a conclu le directeur de cabinet.

Bruno Zéphirin Okokana

Légendes et crédits photo : 

1- La conseillère Françoise Mianda, le directeur de cabinet Casimir Ndomba, et le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile Germain Céphas Ewangui / Adiac 2- Les séminaristes posant pour la postérité/ Adiac

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