Bois : les techniciens réexaminent les grilles de légalité forestière

Lundi 24 Février 2025 - 16:20

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L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), en partenariat avec l’association « Rencontre pour la paix et les droits de l’homme », organise du 24 au 25 février à Brazzaville un atelier d’analyse des grilles de légalité forestière en République du Congo.

L’objectif de l'atelier est de favoriser l’amélioration de la gouvernance forestière au Congo. Il permettra également à la société civile que représente l’OCDH et les techniciens des forêts d’évaluer, entre autres, la grille de légalité du bois des forêts naturelles et celui des plantations forestières. Cet atelier vise de même à desceller les insuffisances et faiblesses desdites grilles, formuler des recommandations puis favoriser la production d’une note d’analyse sur les grilles de légalité forestière. « Depuis la ratification par le Congo de l’Accord de partenariat volontaire (APV/ Flegt) en 2013, il y a eu beaucoup d’évolutions du point de vue législatif et réglementaire. Ce qui rend actuellement difficile l’application de la grille de l’égalité des forêts naturelles et des plantations forestières adoptée sous l’ancien code forestier », a indiqué la directrice exécutive de l’OCDH, Nana Synthia Kiyindou Yombo.

Evoquant la raison pour laquelle la société civile s’intéresse à cette question, elle a souligné : « Nous sommes partie prenante de l’APV/ Flegt. En tant qu’acteurs majeurs de la gouvernance forestière dans notre pays, nous avons pris l’engagement d’organiser cet atelier pour faire lecture de la situation et de mener des actions de plaidoyer afin que la révision de ces grilles nous conduise à la délivrance des premières licences Flegt ».

C’est depuis 2020 que le Congo dispose d’un nouveau code forestier. Comme innovation apportée, on note le régime de partage de production, l’obligation pour les entreprises forestières de certifier la gestion, l’introduction de l’aménagement simplifié, de la convention de valorisation de bois de plantation et de deux nouvelles taxes forestières, à savoir taxes d’occupation et résidus. L’obligation de transformer essentiellement les produits forestiers sur le territoire national fait aussi partie de la nouveauté. L’exploitation forestière contribue au produit intérieur brut du Congo à hauteur de 5,6%. Il s’agit de la deuxième ressource nationale après le secteur des hydrocarbures. Le secteur forestier contribue à hauteur 20 milliards  FCFA aux recettes fiscales de l’Etat.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Les représentants de l'OCDH et de l'économie forestière / Adiac

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