Bassin Congo-Oubangui-Sangha : la CICOS oeuvre pour la promotion et la dynamisation de l’écotourismeJeudi 19 Février 2015 - 16:00 Un atelier régional sur l’état des lieux de l’écotourisme sur le plan institutionnel et législatif dans le bassin du Congo s’est ouvert ce 19 février à Brazzaville. Les experts des cinq pays membres de la CICOS vont aussi examiner et valider la feuille de route des prochaines étapes qui proposent les trois axes d’intervention issus des recommandations des ateliers nationaux. « Les objectifs fixés c’est de pouvoir sortir un document à jour sur l’état des lieux de l’écotourisme sur le plan institutionnel et législatif solide, capable de répondre aux défis qui se dressent devant chaque pays membres », a précisé Charles Nganga, représentant du ministre du Tourisme et de l’environnement lors de son mot d’ouverture. Il s’agit aussi de mentionner la sensibilisation des acteurs, du renforcement des capacités et de la mobilisation des financements. L’expert principal en charge de l’écotourisme, représentant le secrétaire général de la Commission internationale Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), Audrey Zoula, a justifié l’initiative de l'institution, en faveur de l’élaboration de la nouvelle feuille de route qui, « énonce une série d’actions qui seront mises en œuvre conjointement par le Secrétariat général de la CICOS et ses Etats membres ». Approché, par la presse, Audrey Zoula, a affirmé que l'écotourisme au Congo reste encore sous-développé. « L’écotourisme, on en parle, mais aujourd’hui il n’a pas vraiment démarré au Congo. Il reste un peu dans les textes. Ce n’est pas quelque chose que les gens maîtrisent déjà », a-t-elle expliqué. Audrey soutient ses propos du fait qu’au niveau du ministère congolais du Tourisme, on n’a pas des textes qui structurent l’écotourisme. Ce qui n'est pas le cas au niveau du ministère de l’Economie forestière et du développement durable. En clair, aujourd’hui au Congo l’écotourisme ne dispose d'aucune base juridique. Et les seuls documents reférenciels s'avèrent ceux de l’Organisation mondiale du tourisme, « c’est-à-dire, la charte du tourisme où le code d’éthique du tourisme », a-t-elle soutenu. Rappel : élaborée sur la base des recommandations issues des cinq ateliers nationaux, la présente feuille de route pour le développement de l’écotourisme dans le bassin du Congo présente les actions et activités à mener, en mettant l’accent sur trois axes majeurs identifiés dans les ateliers, à savoir la sensibilisation, le renforcement des capacités et la mobilisation des financements. Cette feuille de route de la CICOS vise entre autres, à promouvoir une compréhension commune des actions à mener par tous les acteurs pour un meilleur résultat sur le terrain. C’est un document de référence évolutif qui énonce également les supports, moyens et outils nécessaires à la réussite des activités, ainsi que l’institution qui sera maître d’œuvre et celles qui viendront en appui, afin de créer un cadre solide pour un développement effectif de l’écotourisme.
Guillaume Ondzé Légendes et crédits photo :photo de famille |