Vie des partis : « le dialogue est une force politique en démocratie », souligne Anguios Nganguia Engambé.

Samedi 8 Août 2015 - 14:10

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Cette expression découle de la conférence de presse que le président du Parti pour l’action de la République mâ (PAR) a animé le 7 août à Brazzaville. Il a été question de faire le point du dialogue national de Sibiti et d’ébaucher la problématique de la gestion gouvernementale.

« A Sibiti il n’y a pas eu de consensus », tel a été l’essentiel de son message. L’orateur est revenu sur les trois points de vue exprimés lors de ces assises à savoir : le changement de la Constitution du 20 janvier 2002, la révision de la Constitution et, in fine le statu quo. Il s’est également exprimé sur les forces et faiblesses des conclusions du dialogue national inclusif, avant de se pencher sur la question du référendum constitutionnel.

« Le dialogue est une force politique en démocratie. Dans le respect des lois et des règlements de la République du Congo, nous vaincrons pour l’alternance démocratique, la paix, la bonne gouvernance…et la justice sociale. », a affirmé Anguios Nganguia Engambé, avant d’évoquer les procédures pour la convocation d’un référendum constitutionnel. « Il y a des règles pour arriver au référendum. Si le référendum y est, il va en avoir deux. Premièrement, un référendum sur le oui ou le non au changement de la Constitution. Ensuite, il faut examiner la mouture qui sera proposée. Il ne peut pas avoir un référendum comme un passage en force.  ça ne se passera pas ainsi au Congo ». Pour le président du PAR, un référendum émane d’un compromis politique. « Le projet de Constitution que l’on pense mettre en place, ne fixe pas le nombre de mandat présidentiel. Une mandature se limite et ne peut donc être éternel », a-t-il insisté.

Répondant aux questions de la presse sur les questions constitutionnelles, ce leader politique a indiqué que le président de la République ne s’est jamais prononcé publiquement sur le changement ou non de la loi fondamentale de 2002 pour que les acteurs politiques en saisissent la cour constitutionnelle. Aussi, ajoute-t-il, tous les hommes politiques sont dans « le flou ». « Comment voulez-vous que l’on saisisse la cour constitutionnelle sur un néant. On attend que le président de la République décide sur cette question. À ce moment-là, nous, les acteurs politiques, nous nous assiérons pour regarder la question », a-t-il poursuivi, avant d’en appeler à l’unité nationale et de chuter sur le respect du calendrier électoral pour la présidentielle de 2016.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Anguios Ngangia Engambé lors de le conférence de presse

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