![]() Vie des partis : l’UDPS rejette l'accord politique issu du dialogueMercredi 19 Octobre 2016 - 19:14 L’octroi d’une année et demie ou de deux ans au président Joseph Kabila après son mandat serait, de l’avis du secrétaire général de ce parti, le seul point pour lequel ce forum avait été convoqué.
Cette prise de position de l’UDPS a été communiquée le 18 octobre par le biais d’une conférence de presse animée par son secrétaire général Jean-Marc Kabund-a-Kabund pour qui les assises de la Cité de l’UA n’ont été qu’une perte de temps et d’énergies. « Il n’y a rien de consistant dans le contenu de l’accord signé là-bas, sauf l’octroi d’une année et demie ou de deux ans à M. Kabila après son mandat. Il y a une crise dans ce pays, nous devons résoudre cette crise, et nous avons estimé que c’est à travers un véritable dialogue que nous devions arriver réellement à résorber cette crise », a-t-il affirmé. Dans le même ordre d’idées, ce responsable de l’UDPS a également rejeté la récente décision de la Cour constitutionnelle ordonnant à la Céni de reporter les élections et de proposer un calendrier dans un délai raisonnable. L’on se rappelle que la centrale électorale avait saisi la Haute Cour au début du mois dernier après avoir ouvertement déclaré son incapacité d'organiser les élections dans les délais prévus par la Constitution à cause des contraintes techniques. La réponse de la Cour approuvant le report des élections par la Céni n’est pas du goût de l'UDPS qui évoque le non-respect de la procédure par la Cour constitutionnelle. Celle-ci aurait, d’après Jean Marc Kabund, violé son propre règlement intérieur en décidant en absence de quatre de ses membres. « Nous rejetons cette décision et nous demandons au président Kabila de rendre le tablier au nom de la Constitution qui nous donne le pouvoir de le déchoir au cas où il veut exercer le pouvoir en violation de la Constitution », a-t-il déclaré. À propos des évènements des 19 et 20 septembre, le secrétaire général de l’UDPS a indiqué que sa formation politique allait saisir la Cour pénale internationale contre certains dirigeants de la RDC qui auraient proféré des menaces ou incité à la violence et à la haine pendant ces folles journées ayant frôlé le soulèvement populaire. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Jean-Marc Kabund Notification:Non |