Mééc : de nouvelles approches envisagées pour plus de représentativitéLundi 23 Décembre 2013 - 15:24 Le nouveau président national du Mouvement des élèves et étudiants du Congo (Mééc), Arice N’sala, envisage d’implanter des sections du Mééc dans les différents établissements hors Brazzaville. Il l’a fait savoir au terme de la double cérémonie de passation du témoin et de prise de fonctions, à l’occasion de la deuxième session ordinaire du conseil national de cette organisation, le 21 décembre à l’université Marien-Ngouabi Arice N’sala a assuré qu’avec ce nouveau bureau beaucoup de changements auraient lieu au cours de ce mandat. « En ce qui concerne les moyens qui nous permettront de nous mouvoir, nous allons faire en sorte que tous les membres commencent à respecter les cotisations statutaires susceptibles de nous permettre d’organiser nos activités », a-t-il promis. Le Mééc a pour mission, entre autres, de défendre les intérêts des étudiants, de lutter contre les actes de violences, le vandalisme et les antivaleurs ainsi que le harcèlement sexuel en milieu estudiantin et scolaire. Outre la constitution du nouveau bureau exécutif, plusieurs communications ont été faites, Frédéric Menga, président du conseil des sages du Mééc et président du Réseau des leaders et des associations des universitaires du Congo, a fait un état des lieux sur le mouvement et s’est appesanti sur le thème du jour de cette session, « Jeunesse en scolarité, réussite scolaire, paix et développement ». Il a tenu à adresser un message autour de l’histoire et aux enjeux du contexte de création du Mééc et de sa redynamisation. « Mais pourquoi l’histoire ? Car l’histoire demeure indispensable à toute réussite, à toute émergence ou à tout développement », a-t-il expliqué. Parmi les moments qui ont dominé cette session figure, entre autres, l’adoption des textes fondamentaux (règlement intérieur et statuts). Créé en 1993, le Mééc a vu le jour, rappelons-le, en avril 1999, fondé par les actuels membres du conseil d’honneur. Guillaume Ondzé |