Lutte contre le VIH/sida : 150 jeunes mères sensibilisées sur les avantages du port du préservatif fémininLundi 17 Mars 2014 - 17:37 En marge des activités commémoratives du Mois de la femme, le Réseau national des associations des positifs du Congo (Renapc), que préside Valérie Maba, a organisé le week-end dernier, une journée de sensibilisation axée sur le rôle et la place qu’occuperait le préservatif dans la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles Cette rencontre éducative qui a eu lieu au Centre d’action catholique, a connu la participation active des jeunes mères et élèves, venus des différents arrondissements de la capitale. Elle a donné l’opportunité aux initiateurs d’échanger avec les participants sur les questions d’intérêt sanitaires, notamment celles sur la lutte contre le VIH/sida. Parmi lesquelles, la santé sexuelle et la santé de la production. Plus précisément, dans l’optique de la problématique de la Prévention de la transmission mère-enfant du VIH/sida (PTME) et le rôle du port du préservatif féminin. « Aujourd’hui nous avons la possibilité d’éviter le risque lié au passage du virus VIH d’une mère séropositive à son enfant, lors de la grossesse. Pour ce faire, il faut que les femmes qui vont à l’hôpital pour des consultations prénatales, acceptent aussi le dépistage prénatal. Ceci, pour se protéger elle-mêmes et leur enfant contre les infections sexuellement transmissibles », a souligné la présidente du Renapc, Valérie Maba. Tout en persuadant les participants à abandonner la peur qui les empêcherait de se faire dépister à temps. Ainsi, pour elle, si un traitement est bien suivi, la personne séropositive bénéficie d’une charge virale indétectable. Insistant par ailleurs sur les avantages du port du préservatif, Valérie Maba a précisé que cet instrument permet non seulement de lutter contre la transmission du virus du sida, mais permet d'éviter également les grossesses non désirées. « Une fille ou une femme qui aime les hommes doit être fidèle au préservatif. Ceci lui épargnera beaucoup de maladies », a-t-elle ajouté. Signifiant pour sa part le bien-fondé de la rencontre, la présidente de l’Association BOMOI, Irène Mahoungou, a déclaré qu’elle était une occasion pour les femmes de dresser un bilan sur leur situation. Car, traditionnellement, les groupes et associations préparent des manifestations pour fêter les victoires et les acquis, en faisant entendre leurs revendications.
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