![]() Lutte contre l'impunité : l’IRDH prône le contrôle citoyen du parlement et des assemblées provincialesLundi 28 Janvier 2019 - 17:47 Dans son bulletin électronique de la fin du week-end dernier, l'association recommande le contrôle citoyen pour un « retour du pays sur la trajectoire d’un Etat normal où règnent la justice, la paix, la sécurité et le développement socio-économique ». L’Institut de recherche en droits humains (IRDH), basé à Lubumbashi, dans le Grand Katanga, estime que « tout en préservant les avancées politiques acquises, les ONG et autres groupes de pression étaient invités à adapter la lutte contre l’impunité au contrôle citoyen du parlement et des assemblées provinciales, pour qu’ils ne demeurent pas sous la captivité d’un petit groupe d’individus ; et veiller à ce que les dirigeants soient désormais astreints au respect des normes et lois de la République ». Outre le parlement, ce contrôle citoyen doit également porter sur le devoir du nouveau gouvernement d’enlever les obstacles au fonctionnement normal du pouvoir judiciaire, des institutions d’appui à la démocratie et des médias. Un processus électoral au résultat à choix multiple Par ailleurs, l'IRDH constate que les députés nationaux et provinciaux acceptent tous de siéger dans leurs assemblées respectives sans qu'aucun d'eux ne demande l’annulation des élections du 30 décembre 2018 dont les parties prenantes avaient pourtant dénoncé d’importantes irrégularités observées avant, pendant et après le scrutin qui consacre la majorité au Front commun pour le Congo (FCC). «Comment du faux processus, conclut-on au vrai résultat ? Que faire ? », se demande cet institut. Pour cette ONG, nul n’ignore que la Commission électorale nationale indépendante a organisé un processus électoral tronqué qui a permis au FCC de prétendre avoir gagné plus de 70% de sièges à l’Assemblée nationale et le contrôle de plus de vingt provinces, sur les vingt-six que compte le pays. « Ce faux résultat dévoile la visée des anciens dirigeants de transformer les institutions législatives en refuge pour des accusés de violation des droits humains et pillage des ressources naturelles et financières de l’Etat », souligne l’IRDH. C’est donc pour répondre au citoyen ordinaire qui s’attend au retour du pays sur la trajectoire d’un Etat normal et contourner cet obstacle monté par l’ancien régime que l'ONG a lancé cet appel à ses paires afin d’adapter la lutte contre l’impunité au contrôle citoyen des institutions législatives nationales et provinciales. Lucien Dianzenza Notification:Non |