Education: l’Unesco sollicite l’action collective des gouvernantsLundi 28 Janvier 2019 - 19:21 La directrice générale de l’organisation onusienne, Audrey Azoulay, a exhorté, le 24 janvier, les gouvernements et l’ensemble des partenaires à faire de l’éducation une priorité majeure, dans son message publié à l’occasion de la Journée internationale de l’éducation. Proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre dernier, la Journée internationale de l’éducation marque un pas décisif qui témoigne le rôle majeur de la formation dans le programme de développement durable à l’horizon 2030, a expliqué Audrey Azoulay. Les pays, a-t-elle poursuivi, ne parviendront pas à briser le cycle de la pauvreté qui laisse à la traîne des millions d’enfants, jeunes et adultes en l’absence d’une éducation de qualité, inclusive et équitable et de possibilité d’apprentissage tout au long de la vie pour tous. Selon la directrice générale, le monde ne parviendra pas à atténuer les effets du changement climatique, à s’adapter à la révolution technologique et encore moins à instaurer l’égalité des genres sans un engagement politique à l’égard de l’enseignement universel. « L’éducation est un droit de la personne humaine, un bien et une responsabilité publique. Elle est l’atout le plus puissant dont nous disposons pour susciter des améliorations significatives en matière de santé, stimuler la croissance économique et débrider le potentiel et l’innovation dont nous avons besoin pour bâtir des sociétés plus résilientes et durables. Nous devons appeler à une action collective en faveur de l’éducation à l’échelle mondiale », a-t-elle rappelé. Deux cent soixante-deux millions d’enfants et de jeunes ne vont pas à l’école, six cent dix-sept millions d’enfants et d’adolescents ne savent pas lire ni faire des calculs simples. Moins de 40% des filles achèvent le premier cycle de l’enseignement secondaire en Afrique subsaharienne, tandis que près de quatre millions d’enfants et de jeunes réfugiés ne sont pas scolarisés, leur vie ayant été bouleversée par le conflit et la perte, a précisé Audrey Azoulay. Elle a, par ailleurs, souligné qu’il faut donner un nouvel élan à la coopération mondiale et à l’action collective, parce que le monde est encore loin d’atteindre l’Objectif de développement durable 4. « Notre défi consiste à faire en sorte que l’éducation profite à chacun en promouvant l’inclusion et l’équité à tous les niveaux afin de ne laisser personne pour compte. Pour ce faire, il faut accorder une attention particulière aux filles, aux migrants, aux personnes déplacées et aux réfugiés; soutenir les enseignants et veiller à ce que l’égalité des genres soit mieux prise en compte dans l’éducation et la formation », avant d’ajouter: « Il faut renforcer d’urgence les ressources nationales et l’aide internationale...»
Lydie Gisèle Oko Notification:Non |