Coopération militaire : les Forces armées congolaises et les forces françaises au Gabon envisagent un partenariat « plus fort »

« C’est ma première visite à Brazzaville. C’était l’occasion avec monsieur le ministre de faire le point sur ce que nous avons déjà fait et sur ce que nous avons envie de faire en 2019. Nous avons donc essayé d’échanger pour voir quels axes prioritaires nous pourrions mener ensemble, afin d’établir solidement cette coopération entre la France et le Congo, notamment dans le domaine du partenariat opérationnel et de la coopération militaire », a commenté le général Jean-Pierre Perrin. Et d’ajouter : « En 2019, ce que nous aurons à faire, c’est d’abord poursuivre ce que nous avons fait en 2018 ; on a un travail en cours ».

Le programme de formation englobe tout le secteur stratégique, particulièrement des opérations spéciales jusqu’aux transmissions, en passant par les techniques particulières du domaine militaire mais également de soutien. Il s'agit, en fait, de tout ce qui permet à une armée non seulement de se projeter mais aussi de durer et d’accomplir ses missions.

Les éléments français basés au Gabon, rappelons-le, sont un dispositif opérationnel de coopération. Leur vocation première  est de mettre à la disposition des partenaires des onze pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) leur savoir-faire, de manière à pouvoir améliorer leurs capacités à conduire les opérations et en particulier en matière de la paix, qu'il s'agisse de  celles de l’ONU ou de l’Union africaine.

Les éléments français au Gabon forment à peu près chaque année plusieurs milliers de stagiaires de la sous-région, soit quatre mille cinq cents Gabonais, plus de la moitié des stagiaires pour l’essentiel, et le reste de la sous-région de la CEEAC.

A ce sujet, environ trois cents stagiaires congolais ont été formés par ce dispositf, l’année dernière. Cette année-ci, ils seront formés davantage ici même au Congo ou au Gabon.