Activité culturelle : le Congo et la Chine renforcent leurs liens historiques

Plusieurs temps forts ont marqué la cérémonie à laquelle  l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Ma Foulin, et autres personnalités congolaises du monde de la culture ont pris part. L’activité a été agrémentée par la projection d’un film documentaire retraçant les différents styles de tambours chinois et congolais, suivie de la prestation du groupe congolais « Racine d’Afrique », ainsi que de la séance d’apprentissage du tam-tam congolais et chinois.

Au cours de sa prestation, le groupe Racine d’Afrique, constitué de tamtameurs et tamtameuses talentueux, a pu donner le meilleur de lui-même. Sur scène, les maîtres-tambours et chanteurs ont déclenché instantanément une cadence infernale qui transporte. Des voix féminines, accompagnant fidèlement le tambour traditionnel congolais attaché à la ceinture, ont harmonisé la cadence. Les travailleurs de CSCEC se sont également associés à la prestation sous l’œil admirateur de l’ambassadeur de Chine.

Ce dernier a défini, lors de son intervention, la culture comme étant « le foyer spirituel de l’homme et le fruit du développement humain ». Il a souhaité que ce genre d’activité d’échange culturel entre la Chine et le Congo se perpétue «pour approfondir l’amitié sino-congolaise qui existe depuis des années ». 

« Aujourd’hui, nous vivons dans une époque de mondialisation. Cette mondialisation ne doit pas seulement être économique, mais aussi et surtout culturel. Parce que, sans la culture, les différentes nations ne pourront arriver à s’unir pour marcher vers un seul but », a déclaré Ma Fulin.

En outre, il a salué l’initiative de la société CSCEC et a émis le souhait que cette entreprise qui a confirmé sa prééminence dans le secteur de la construction occupe également la première place dans le domaine des échanges culturels.

Après avoir rappelé les différents travaux entrepris au Congo par cette entreprise, son directeur général administrateur, région Afrique centrale et occidentale, Wang Shengli, a souligné, dans son mot de circonstance, l’importance de l’activité culturelle qui renforce, selon lui, « les liens d’amitié entre la Chine et le Congo ». Il a rappelé que ces deux pays sont « le berceau de la civilisation humaine ».

Signalons que les activités culturelles organisées chaque année par cette entreprise chinoise avaient été interrompues momentanément pour des raisons sanitaires liées à la pandémie de covid-19.