Autonomisation : des femmes réclament une politique audacieuse pour combattre la pauvreté

Mercredi 24 Mars 2021 - 17:15

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Les femmes-cadres de toutes les administrations de Brazzaville ont reçu, le 17 mars, un projet de mémorandum afin de proposer des solutions aux questions des droits de la femme au Congo. 

Le document sera remis aux autorités compétentes afin de prendre en compte les revendications des femmes en vue de leur autonomisation, a expliqué la secrétaire permanente du PCT, chargée des questions féminines, de l’enfance et de la famille, Esther Ahissou Gayama, lors d’une rencontre avec ces femmes-cadres.  

L’objectif est d’inciter ces dames à participer au processus du développement du pays.

En effet, les femmes-cadres ont été édifiées sur les instruments juridiques internationaux, le principe de l’égalité entre les femmes et les hommes, l’amélioration de leur participation dans tous les domaines de la vie ainsi que sur la discrimination dans l’accès aux fonctions administratives et politiques.  

Elles ont bénéficié à cette occasion des connaissances sur les différents instruments juridiques internationaux relatifs à la condition de la femme : la Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes et le protocole s’y rapportant et bien d’autres. Le quota pour leur participation dans les sphères de prise de décision étant de 30%, elles ont émis le souhait aux autorités de prendre en compte le principe de la parité, soit 50% de chaque part.

 « Nous, femmes-cadres du Congo de toutes corporations et d’origines philosophiques confondues, profitons de l’opportunité pour réclamer une politique audacieuse pour combattre la pauvreté ».

A cet effet, les femmes ont formulé le voeu de la création d’un Fonds spécial destiné aux femmes ; la facilitation des conditions d’accès à la terre, aux crédits et divers financements ainsi qu'à l’exonération de taxes à court et moyen terme, sachant que l’exonération à long terme doit être d’une manière modérée.

De même dans le domaine de l’éducation de la jeune fille : la création d’un observatoire contre le harcèlement, le développement d’établissements scolaires d’excellence pour les jeunes filles, la promotion de l’orientation des filles vers les carrières scientifiques ainsi que l’émergence des centres de formation professionnelle destinés aux jeunes filles mères.

 

 

 

 

 

 

 

Lydie Gisèle Oko

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