COP26 : bilan à la fin de la première semaineLundi 8 Novembre 2021 - 12:45 La 26e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP) bat son plein depuis le 31 octobre dernier. Les chefs d’État africains ont plaidé leur cause pour les promesses non tenues. Place aux financiers et négociateurs pour la suite à propos des moyens à mettre en œuvre pour lutter contre le réchauffement planétaire, sous le regard critique des militants du climat. Dans un pays réputé pour sa discipline du respect de la file d’attente, les participants ont attendu patiemment de passer leurs tests covid-19 tous les matins avant de venir assister aux grandes promesses tous azimuts. Avant l'ouverture de la COP26 à Glasgow, au Royaume-Uni, les spécialistes de ce genre de rendez-vous entrevoyaient déjà une COP de plus pour rien. Mais à l'issue de la première semaine de négociations, le 6 novembre, le bilan se révèle plus mitigé. Entre engagements ambitieux et promesses de gros sous, la balance entre bons et mauvais points de la conférence des Nations unies sur le climat se révèle avec un début d’espoir. Il fallait être patient pour venir écouter les chefs d'Etat rassemblés à la COP26, les 1er et 2 novembre. Queue interminable à l'extérieur, contrôles de sécurité... Il y avait jusqu'à une heure et demie d'attente pour enfin pénétrer sur le site, pour un début de sommet placé sous le signe de l'agacement. Outre l'accès physique à l'événement, cette première semaine a aussi mis en lumière les difficultés rencontrées par les petites délégations des pays du Sud. Mesures sanitaires compliquées, coût de l’hébergement prohibitif, difficultés logistiques, autant de contraintes qui ont découragé certaines délégations. Néanmoins, retenons quelques bonnes surprises. Sur la déforestation. Le 1er novembre soir, plus de cent pays abritant 85% des forêts mondiales se sont engagés à enrayer la déforestation d’ici à 2030. Sur le méthane. Le 3 novembre, une centaine de nations, représentant plus de 40% des émissions mondiales de méthane, ont promis de réduire les émissions de ce gaz à effet de serre d’au moins 30 % d’ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2020. Sur le Fonds bleu pour le Bassin du Congo. Le 3 novembre, en marge des réunions plénières, les présidents Denis Sassou N’Guesso, de la République du Congo, président de la Commission Climat du Bassin du Congo, et Félix Tshisekedi, de la République démocratique du Congo, président de l’Union africaine, ont participé à la présentation, à la structuration du Fonds bleu du Bassin du Congo, sur le pavillon de la Commission Climat du Bassin du Congo. Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :La file d'attente avant l'accès au site de conférences / Crédit photo : Marie Alfred Ngoma Notification:Non |