Coup d’envoi

C’est donc ce soir, à 18 heures précises, que sera inauguré à Paris le trente-quatrième Salon international du livre de Paris et que, simultanément, le stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo, qui en est l’un des points de rencontre les plus fréquentés, accueillera ses premiers invités.

Placé au cœur du Parc des expositions de la porte de Versailles, ce stand – notre stand, rappelons-le avec fierté – rappellera au monde que l’Afrique en général et l’Afrique centrale en particulier sont certainement aujourd’hui l’un des lieux les plus créatifs de la planète dans le domaine de la littérature, de l’art, de la poésie. En témoigne l’incroyable richesse des œuvres qui d’année en année viennent enrichir le patrimoine culturel de l’humanité et que les grands médias internationaux commencent tout juste à découvrir.

Quatre jours durant, des visiteurs de toutes origines se presseront dans le superbe espace aux couleurs de la forêt qui est devenue la marque de ce stand à tous égards attirant. Ils regarderont les milliers de livres qui y sont présentés, écouteront les dizaines d’écrivains et de poètes qui se succèderont dans l’espace réservé aux débats, découvriront une Afrique qui vit, pense, imagine, crée, redécouvre son histoire, se projette dans l’avenir, juge le monde. Ils y entendront aussi des musiciens donner une idée de leur talent, de leur capacité à conjuguer le passé et le présent, à marier hier et aujourd’hui.

Du discours d’Henri Lopes, qui ouvrira les bans ce soir à la remise du Prix Stéphane-Hessel décerné par Radio France International et qui les fermera lundi prochain, la liste est longue des rencontres qui marqueront sur le stand la nouvelle édition du Salon international du livre de Paris. Et tout aussi longue sera la liste des écrivains qui y prendront la parole, d’Henri Lopes à Calixthe Beyala en passant par Marie Darrieussecq, Alain Mabanckou, Gabriel Okoundji, Éric Orsenna et bien d’autres auteurs dont nos lecteurs trouveront la liste dans ce numéro de leur quotidien.

Est-il nécessaire de saluer le travail de fourmi assumé tout au long des douze derniers mois par l’équipe du groupe Livres et Auteurs du Bassin du Congo afin que cette édition soit plus vivante encore, plus passionnante encore que les précédentes ? La réponse est évidemment « oui », car la manifestation qui débute aujourd’hui à Paris projette du Congo l’image d’un pays qui a fait de l’écriture l’un des moteurs de son émergence.