Développement des filières agricoles : plus de six milliards FCFA pour l’exercice 2014

Mercredi 22 Janvier 2014 - 13:04

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« C’est un budget composite de trois projets : neuf cents millions pour le Proder Sud qui se clôture en juin ; plus d’un milliard pour les activités du Proder 3 qui se termine en 2015. L’acquisition de la logistique nécessaire pour le démarrage effectif du Padef nécessite quant à lui un budget de trois milliards FCFA », a indiqué le coordonnateur national du Programme d’appui au développement des  filières agricoles (Padef), Aurélien Évariste Babingui

Ce plan d’action a été approuvé par le comité de pilotage du Padef à l’issue d’une réunion organisée par le ministère de l’Agriculture, en partenariat avec le Fonds international pour le développement de l’agriculture.

Les travaux de finition du Projet de développement rural (Proder) Sud concernent, entre autres, la réhabilitation de 12 km de pistes rurales, de 25 puits et de 3 sources d’eau. La finalisation de trois bâtiments à Loyo, Mouzanga-Zakété et Mossendjo, est également envisagée. Sur les 69 activités retenues l’année dernière, 56% ont été réalisées entièrement, 22% en partie et 22% n’ont pas été réalisées, soit une marge probable de réalisation de 78%.

L’installation de 20 hectares de parcs à bois, dont 15 hectares seront consacrés à la production de boutures de manioc saines, entre dans le cadre des activités qui seront menées au niveau du Proder 3 cette année.

Notons que dans l’optique d’apporter une assistance aux cultivateurs, ce projet prévoit de produire et de distribuer, outre des boutures de manioc saines, huit tonnes de haricots, quatre de maïs et quatre d’arachides. En effet, sur 53 activités prévues, 38 % ont été exécutées, 19 % en partie et 43 % ne sont pas encore réalisées.

Par ailleurs, concernant le Padef, dont les activités ont été lancées en septembre dernier à Owondo, un certain nombre d’activités ont été déroulées. Il s’agit, entre autres, de l’installation de l’unité nationale de gestion et les formations des agents.

« Il ne reste plus qu’à acquérir, cette année, la logistique nécessaire pour le démarrage réel des activités », a souligné Aurélien Évariste Babingui.

La lenteur dans le traitement des dossiers, le manque du personnel, l’enclavement du département du Pool sont les principales difficultés rencontrées sur le terrain.

Lopelle Mboussa Gassia