Écoles professionnelles : plus de mille sept cent trente candidats passent les examens de fin de cycle

Les candidats affrontent respectivement le Certificat de fin d’études des écoles normales, le Certificat d’aptitudes professionnelles, le diplôme d’Etat des carrières administratives et financières, le diplôme d’Etat des carrières de santé ainsi que le diplôme d’Etat des moyens artistiques.

« Pour assurer le développement économique du pays, nous avons besoin de ressources humaines de qualité. Je suis persuadé que nous devons continuer à former malgré la dureté des temps. Le gouvernement ne peut pas investir autant d’argent pour que vous soyez formés pour être abandonnés par la suite. Nous prenons nos responsabilités et sommes en train de voir les possibilités nécessaires pour l’insertion des différentes promotions », a indiqué le ministre de l'Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi.  

Sur l’ensemble du territoire, ces examens de fin de cycle se déroulent à Brazzaville, Pointe-Noire, Owando, Dolisie et Kinkala. Les mille cent quarante candidats de Brazzaville composent dans quatre centres.

« C’est avec beaucoup de sérénité que nous avons organisé ces examens. L’année n’a pas été perturbée », a expliqué Joseph Moukila, directeur des examens et concours techniques et professionnels.

A l’Enma, le ministère entrevoit des réformes car les formations techniques et professionnelles sont des outils majeurs à la disposition de toutes les personnes actives : salariés, indépendants, chefs d’entreprise ou demandeurs d’emploi. Elles permettent la formation tout au long du parcours professionnel pour développer les compétences et accéder à l’emploi, se maintenir dans l’emploi ou encore en changer. « Nous allons procéder aux réformes complètes de l’Enma pour pouvoir l’arrimer au secteur privé, c’est-à-dire ceux qui seront diplômés de cette école ne devront pas seulement attendre que la fonction publique les recrute mais nous allons leur donner une formation polyvalente afin qu’ils travaillent aussi bien au niveau de la fonction publique que dans le secteur privé », a expliqué le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes.