![]() Elections: plus que onze mois !Mardi 23 Janvier 2018 - 20:45 Les quartiers généraux des partis politiques restent figés et l’activité électorale semble se dérouler à l’indifférence totale de l’opinion nationale.
En temps normal, la consolidation du fichier électoral devait être suivie de près par l’ensemble de la classe politique congolaise, parce qu’étant une étape déterminante dans la répartition des sièges. Cependant, elle se déroule dans l’indifférence la plus totale des acteurs politiques qui n’y trouvent aucun intérêt. Et pour cause, nombreux sont ceux qui ne croient pas en la bonne foi de la Céni d’organiser les élections à la date prévue, au regard des reports qui ont caractérisé les précédents calendriers. L’on évoque également des éventuels changements qui doivent être opérés dans la structure chargée d’organiser les élections en RDC, le rejet de la machine à voter et une nouvelle transition sans le président Joseph Kabila. A moins de dix jours du 31 janvier, date de la finalisation de l’identification et l’enrôlement des électeurs dans les derniers centres d’inscription du Kasaï, Kasaï central, Luilu et Kamiji, c’est l’indifférence totale même dans les rangs des politiques originaires de ces coins. En outre, les quartiers généraux des partis politiques semblent figés alors qu’il n’y a plus que cinq mois avant la convocation de l’électorat pour les scrutins combinés du 23 décembre 2018. En effet, parmi les étapes importantes à franchir par la Céni pour la concrétisation des élections en décembre, se trouve la promulgation de la loi sur la répartition des sièges qui ouvrira définitivement la voie à la convocation de l’électorat et à l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures. Au regard du calendrier, les partis et autres formations politiques ne disposeront que de quinze jours, soit du 24 juin au 8 juillet pour déposer les candidatures dans les différentes circonscriptions électorales. Une véritable course contre la montre ! La publication du calendrier électoral, en novembre dernier, avait notamment été saluée par la représentante américaine à l'ONU, Nikki Haley, et entérinée par les Nations unies. Sur le plan intérieur, elle n’avait pas suscité d’engouement au sein de la classe politique. L’intérêt de plusieurs opposants s’est plutôt focalisé sur la pression populaire pour obtenir le départ du président Joseph Kabila, démarche incarnée par les marches organisées par le Comité laïc de coordination. Jeannot Kayuba Légendes et crédits photo :Les Congolais doivent se rendre aux urnes le 23 décembre 2018 Notification:Non |