France : Paris au lendemain des attentats

Samedi 14 Novembre 2015 - 13:15

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Samedi 14 novembre, Paris s'est réveillé après une nuit de cauchemar qui a fait au moins 128 morts et 180 blessés. Les lieux publics resteront fermés et le gouvernement s’emploie à tenir un Conseil de défense convoqué par le président François Hollande.

Rue Charonne bouclée samedi 14 novembrePour la première fois en France, dans une dimension qualifiée de terrorisme, des actions kamikazes ont été menées à Paris et à Saint-Denis durant le match amical France-Allemagne (2-0).

Huit assaillants sont morts, dont sept en se faisant exploser, dans cette série d'attentats perpétrés à Paris dans la salle de concerts du Bataclan, dans plusieurs rues du cœur de la capitale, et près du Stade de France.

Au Bataclan, théâtre de l'attaque la plus sanglante avec un bilan provisoire de 82 morts, "on entendait hurler, tout le monde essayait de fuir, les gens se piétinaient...C'était l'enfer", ont relaté des témoins.

« Une armée terroriste, Daesh » s'affiche

Au lendemain des attentats, l'atmosphère pesante régnait à Paris. Le président de la République a annoncé un deuil national de trois jours, après cet « acte de guerre », commis par « une armée terroriste, Daesh », suivant la revendication faite en cours de confirmation. Les manifestations sur la voie publique sont interdites à Paris et dans les départements limitrophes jusqu’à jeudi.

Le trafic parisien était normal à la Société Nationale des Chemins de Fer et quasi normal sur le réseau de transports urbains parisiens. Onze stations de métro de l'Est parisien restaient toutefois fermées, et huit lignes de bus interrompues. Les aéroports parisiens n’ont pas été fermés. Aéroports de Paris a également fait état d’un trafic conforme à ce qui était prévu, malgré des délais d’attente supplémentaires à prévoir en raison du renforcement des mesures de sûreté. Seul un vol American Airlines, en provenance des États-Unis, a été annulé, pour une «raison inconnue».

L’heure est à « l’union nationale mais aussi internationale » a déclaré Alain Juppé. Face à ces attentats, «une seule riposte : la Nation tout entière doit s’unir autour de ceux qui ont la charge de la défendre, l’union nationale doit se faire autour du président de la République et du gouvernement, le soutien s’impose aux mesures qu’ils viennent de prendre», estime l'ancien Premier ministre.

Antoine Daniel Kongo

Légendes et crédits photo : 

Photo : Rue Charonne bouclée samedi 14 novembre Crédit photo : Loïc Venance / AFP

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