Journée internationale du baiser

Née dans les années 90,  officialisée le 6 juillet, après un combat "au forceps", l’on peut considérer 25 ans après que cette journée a bien pris son envol. Il est assez amusant de constater comment le baiser est défini depuis la nuit des temps, diversification alimentaire, marque de tendresse, d'amour conjugal  ou même rite adolescent !

S’il nous permet aussi de faire travailler nos muscles et contribue au renforcement de nos défenses immunitaires, le baiser nous apporte également de nombreuses informations sur l'état de santé de notre partenaire. Il faut savoir que le baiser n'a pas toujours signifié ce que nous lui accordons comme substance aujourd’hui.

Antérieurement et plus particulièrement durant l'antiquité, il était échangé d’homme à homme et constituait une sorte de reconnaissance sociale. Rappelons-nous  le baiser de Judas ! Progressivement, il devint  mixte et le signe distinctif d’une marque d’amour entre homme et femme, signe qu'il a largement conservé de nos jours en exprimant intimité,  affection, amour ... et plus d’affinités !

On constate donc que de social, il  est ainsi entré dans le domaine de la vie privée, intime. Il  suscite également un certain esprit de compétition. C’est ainsi qu’il existe des concours du plus long baiser et le dernier record a été établi à 31 heures et 30 minutes du 6 au 7 juillet 2005. L’on rappelle à ce sujet assez fréquemment qu’il représente non moins de 50 millions de bactéries échangées.

Pourquoi donc une Journée internationale du baiser ?

S'il a obtenu sa journée de promotion, c'est tout simplement parce qu'il son aspect méritoire est reconnu et qu’il convient d’en faire son propre jugement, en en appréciant les bienfaits qu’il est  supposé apporter, sans omettre que son côté sensuel et amoureux doit découler de la diversification alimentaire de l’époque du Cro-Magnon préhistorique où les mamans mâchouillaient les aliments avant de les glisser entre les lèvres de leur bébé.

Il est difficile de ne pas agréer la thèse médicale d’après laquelle un enfant régulièrement embrassé sera en meilleure forme psychique et physique qu'un enfant relégué au grenier. Certains de ses effets ont pu être quantifiés par exemple le baiser des amoureux qui fait travailler 34 muscles, ou encore la stimulation du système immunitaire et donc sa contribution pour une meilleure résistance aux infections mais aussi aux allergies.

Et la liste est loin d’être exhaustive, tout en stimulant la production d'endorphine mais aussi d'ocytocine, il  apaise, stabilise le rythme cardiaque et améliore le bien-être. Tant de raison de s’y adonner, en témoigne la source intarissable de renseignements fournis à l’instar de la maman en mesure de savoir par ce biais si son enfant est fiévreux ou pas, de ce couple qui se consolide à cause de la sécrétion des hormones de l'attachement qu’il favorise.

On l’aura compris, si besoin était, il convient de préciser que le baiser a une première fonction vertueuse. Il mérite donc assurément que nous lui consacrions une journée internationale.