Les voleurs de câbles électriques sévissent toujours à Mongo Kamba

Le phénomène prend de l’ampleur dans plusieurs quartiers du 4^e arrondissement de Pointe-Noire, Loandjili (Movis,Tchiniambi 1, André-Jacque…), avec de répercussions graves sur le quotidien des citoyens.

Non seulement le courant fourni par la Société nationale d’électricité (SNE) arrive rarement dans les ménages en raison des délestages récurrents, mais le vol des câbles électriques vient encore amplifier leur calvaire. Une situation très dommageable pour les populations qui s’attendent déjà à de longues nuits d’obscurité eu égard au manque d’empressement des agents de la SNE à réparer les dommages sur le réseau. 

Plusieurs citoyens accusent la SNE d’un laxisme coupable. « Ce phénomène de vol de câbles, nous le dénonçons depuis des mois, mais malheureusement, la SNE ne fait rien pour y mettre un terme. C’est une attitude qu’on ne comprend pas et ce ne sont pas les câbles électriques qui manquent. À la direction technique, mais aussi à la direction départementale, de nombreux rouleaux de câbles traînent depuis des années sans être utilisés. Nous constatons que les agents de la SNE sont très prompts quand il s’agit de venir déposer les quittances ou de procéder aux coupures quand un client n’a pas réglé à temps sa facture, mais ils traînent les pieds quand il faut réparer les dommages sur le réseau », commente un client désabusé.

Plusieurs solutions ont déjà été envisagées par les populations pour décourager les voleurs. Les câbles électriques ont été recouverts de boîtes de conserve vides et de tôles pour qu’en cas de vol, le bruit émis par ces objets dissuade les voleurs. Peine perdue, le vol continue en dépit de cette parade de fortune.

Las de vivre continuellement dans les ténèbres, certains riverains de Mongo Kamba ont préconisé de se cotiser et d’acheter de nouveaux câbles. « Nous voulons avoir le courant dans nos maisons parce que pendant l’obscurité, il y a recrudescence de vols dans les parcelles avec toutes les conséquences imaginables. Nous sommes même sur le point d’organiser des vigiles dans les quartiers pour faire face à ce phénomène qui nous embête considérablement », explique l’un des habitants de Mongo Kamba.

En attendant, les populations continuent de passer de longues nuits dans le noir sans que personne n’y prête attention.