Loi sur les droits des autochtones : le RENAPAC demande la signature des textes d’application

Mardi 29 Juillet 2014 - 17:40

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À l’occasion de la journée de sensibilisation des parlementaires sur les droits des peuples autochtones, le coordonnateur du Réseau national des populations autochtones du Congo (RENAPAC), Parfait Dihoukamba, a plaidé, le 29 juillet, pour la signature, dans les plus brefs délais, des textes d’application de loi portant promotion et protection des droits des populations autochtones au Congo

Dans le même ordre d’idées, il a sollicité du gouvernement la mise en œuvre du Plan d’action 2014-2017, relatif à l’amélioration de la qualité de vie de cette catégorie sociale. Parfait Dihoukamba a, en outre, demandé aux parlementaires de ratifier la convention n° 169 de l’Organisation internationale du travail. Par ailleurs, le coordonnateur du RENAPAC a sollicité des pouvoirs publics, la prise d’une décision spécifique d’insertion des populations autochtones dans les sphères de prises de décisions. Il a, auparavant, reconnu les efforts que fait le Congo pour l’amélioration des conditions de vie des autochtones.

« La République du Congo a marqué, avec l’adoption de la loi n° 5-2011 du 25 février 2011 portant promotion et protection des droits des peuples autochtones, l’histoire du droit international, notamment la Déclaration des droits et protection des peuples autochtones, adoptée le 13 septembre 2007 par l’Assemblée générale des Nations unies à New York et du droit international africain en tant que premier État africain à adopter un texte légal qui traite spécifiquement des droits des peuples autochtones », a-t-il précisé.

De son côté, le coordonnateur résident par intérim des Nations unies, Aloys Kamuragiye, a salué les efforts du Congo dans le cadre de la promotion et de la défense des droits des populations autochtones. Cependant, a-t-il poursuivi, il faut garder à l’esprit que le fossé pour combler les disparités sociales en défaveur des populations autochtones demeure encore énorme. Sur ce chemin, a-t-il ajouté, se dressent plusieurs défis, certes complexes, mais à notre portée, si nous faisons preuve de plus d’engagement, de disponibilité et de solidarité.

En outre, il a demandé aux autorités congolaises d’aller plus loin en mobilisant les ressources financières nécessaires, au premier rang desquelles, l’allocation des ressources suffisantes sur le budget de l’État. Pour aller plus loin, a-t-il ajouté, tous les acteurs doivent mutualiser les actions en vue de la mise en œuvre décisive et effective du plan d’action national 2014-2017 à travers l’offre des services de qualité pour l’amélioration de la qualité de vie des populations autochtones.

« Pour aller plus loin et avoir l’impact, nous avons besoin de poursuivre le renforcement des capacités des autochtones en vue de l’émergence d’un leadership responsable et crédible. Pour notre part, soyez assurés que l’équipe des Nations unies, ne ménagera aucun effort pour continuer de mobiliser, de façon significative, l’expertise de haut niveau et les partenaires techniques et financiers, y compris les organisations de la société civile, pour mieux accompagner les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre des politiques favorables à la promotion et à la protection des droits des populations autochtones », a conclu Aloys Kamuragiye.   

 

 

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Les séminaristes.